FESTIVAL DE BERLIN 2007

 

Rézo Films

 

présente une production

Beta Cinema

 

 

LES FAUSSAIRES

(DIE FÄLSCHER)

 

un film de

Stefan Ruzowitzky

 

d’après « L'Atelier du Diable »,

écrit par Adolf Burger

 

avec

Karl Markovics

August Diehl

Devid Striesow

a.m.o

 

 

 

 

Allemagne / 2007 / 98min / 1/1,85

 

 

 

SORTIE LE 6 FEVRIER 2008

 

 

 

DISTRIBUTION                                                                 RELATIONS PRESSE

REZO FILMS                                                                      Bossa Nova / Michel Burstein

29 rue du Faubourg Poissonnière                        32 bd St Germain

75008 Paris                                                                         75005 Paris

Tél : 01 42 25 11 32                                                Tél : 01 43 26 26 26

www.rezofilms.com                                                             bossanovarp@free.fr                                                                                                         www.bossa-nova.info

 

 


Synopsis 

 

 

 

 

Berlin, 1936, Salomon "Sally" Sorowitsch est le roi des faussaires, expert en billets de banque. Juif trahi sous l'Allemagne nazie, il est arrêté par la Gestapo et interné dans le camp de Mauthausen. Mais Sally est vite transféré dans un camp de première classe à Sachsenhausen.

 

Accueilli par le commissaire Herzog, qui dirige ici une opération secrète, les nazis souhaitent qu'il collabore à l'Opération Bernhard : affaiblir l'économie des alliés.

 

Avec le soutien d'experts juifs triés sur le volet, Sorowitsch est désormais chargé d'imprimer à grande échelle des devises étrangères. Si leur travail n'est pas couronné de succès, les faux-monnayeurs seront exécutés. Il ne s'agit plus de sauver sa peau à tout prix mais d'interroger sa conscience.

 

 

Le film est inspiré d'un fait réel retranscrit dans un livre " L'Atelier du Diable" de Adolf Burger, l'un des survivants du camp ayant participé à l'opération Bernhard.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NOTES DE PRODUCTION

 

L’Opération Bernhard

 

 

LES FAUSSAIRES relate l’histoire de l’atelier qui fut au cœur de l’Opération Bernhard. Lancé en 1942, ce dispositif découlait d’un plan secret établi par les Nazis sous la direction de Bernhard Krüger, à l’époque inspecteur des finances spécialiste en fausse monnaie. L’objectif consistait à contrefaire livres sterling et dollars américains en vue d’affaiblir les économies de ces deux principaux adversaires, afin de gagner la guerre.

 

C’est dans les camps de concentration que les Nazis recrutèrent leur main d’œuvre. Des imprimeurs, illustrateurs, typographes, tous juifs, furent transférés au camp de Sachsenhausen en vue d’exécuter l’Opération Bernhard. Isolés du monde extérieur, les prisonniers des blocs 18 et 19 furent contraints de travailler comme contrefacteurs dans le cadre de cette action top secrète.

 

Produire de la fausse monnaie était la principale activité de cette cage dorée, comme l’appelaient les détenus, mais y étaient aussi imprimés, à l’intention des services secrets, faux papiers et passeports. Environ 134 millions de livres sterling furent contrefaites, soit le triple des réserves monétaires de la Grande-Bretagne de l’époque. Entre 1942 et 1945, 140 prisonniers furent affectés à la production de coupures de 5, 10, 20 et 50 livres. Les faux billets se distinguaient à peine des originaux.

 

Séparés des prisonniers ordinaires, les détenus bénéficiaient de bien meilleures conditions d’internement que le reste des résidents. Ils mangeaient à leur faim, disposaient chacun d’un lit dans des casernes chauffées, du tabac de qualité, la radio...Le Kommandant, qui leur avait fait don d’une table de ping-pong, organisait de temps à autres des tournois afin de maintenir leur moral. Dispensés d’uniforme, ils n’ignoraient cependant pas que les vêtements qu’ils portaient provenaient de juifs gazés. La menace de mort planait sans cesse, au cas où leur production ne serait pas conforme, ou sabotée. La plupart d’entre eux suspectaient que le seul fait d’être au courant de cette opération les y condamnait de toute façon, et qu’une fois celle-ci achevée, ils seraient d’office éliminés. Les problèmes médicaux étaient aussi une crainte du groupe. Toute hospitalisation était périlleuse pour maintenir l’opération secréte aux yeux de tous.

 

C’est donc dans la crainte constante de la mort qu’ils mirent au point les premières plaques tout en s’efforçant tant bien que mal d’appliquer différentes stratégies destinées à retarder la production par autant d’impressions défectueuses que possible, quand bien même ils étaient tout à fait conscients qu’ils ne pourraient saboter indéfiniment le projet sans risquer leur propre vie.

 

 

 

 

 

Aussitôt qu’ils parvinrent à imprimer les premières livres sterling parfaites, ils reçurent l’ordre d’enchaîner sur les dollars américains. Krüger ajouta alors en 1944 une nouvelle recrue à l’atelier : Salomon Smolianoff, un artiste juif russe connu en son temps comme le meilleur contrefacteur. C’est de lui  qu’est inspiré Salomon Sorowitsch, le personnage central du film. Tout comme ce dernier, Smolianoff doit son incarcération bien avant le début de la guerre au fait d’être resté une nuit de trop dans les bras d’une jolie femme. C’est le Kommandant du camp, Friedrich Herzog, qui arrête Sorowitsch dans LES FAUSSAIRES. Dans la réalité ce fut Bernhard Krüger lui-même qui plaça le véritable Sorowitsch derrière les barreaux. Interné au camp de Mauthausen dès 1939, Smolianoff se rendit utile aux gardiens SS en tant que peintre et portraitiste. Il fut ensuite transféré à l’atelier de contrefaçon de Sachsenhausen en 1944.

 

L’année s’acheva toutefois sans que Smolianoff ait produit le moindre dollar exploitable, le groupe ayant réussi à différer de plusieurs mois le processus d’impression. Réticent à participer aux actions de sabotage de ses confrères, le maître faussaire œuvra quant à lui de son mieux afin de démontrer ses talents, pendant que les autres altéraient délibérément la gélatine nécessaire à l’impression. A peine le premier exemplaire parfait fut-il produit que les Alliés étaient en chemin, et les Allemands n’étaient plus en mesure de contrefaire à grande échelle la monnaie américaine.

 

 

La fin de « l’Opération Bernhard »

 

 

Dans LES FAUSSAIRES, Sorowitsch et ses co-détenus sont libérés de Sachsenhausen. En réalité, les deux blocs furent démantelés dès l’effondrement du front de l’Est début 1945 lorsque les Russes traversèrent l’Oder en direction de Berlin. Les prisonniers et leur atelier furent alors transférés dans les Alpes et finalement réinstallés dans le camp Ebensee, dans le Salzkammergut autrichien, d’où ils furent libérés par l’armée américaine. L’approche des forces alliées empêcha les Nazis de dénicher un endroit suffisamment sûr pour cacher les stocks de fausse monnaie, ce qui explique pourquoi les SS jetèrent des caisses entières de fausses livres sterling dans le Lac Toplitz en mai 1945.

 

On perdit toute trace du maître faussaire Smolianoff après sa libération. Selon certains, il joua, et perdit de grosses sommes d’argent au casino à Monte Carlo, peu après la fin de la guerre. Très vite inscrit, de par son activité de faussaire, sur la liste internationale des personnes recherchées, il aurait également contrefait des visas d’émigration pour des Juifs désireux de se rendre en Palestine. Décédé en Argentine dans les années 1960, il aurait selon toute vraisemblance passé ses dernières années à « revisiter » les tableaux des grands maîtres.


« Le Trésor du Lac Toplitz » : Une véritable Légende

 

 

Sous le titre Geld wie Heu (Des Tonnes d’Argent), le magazine Stern rendit compte en 1959 de la sensationnelle découverte de fausses livres sterling anglaises dans le lac Toplitz à Styria, dans le comté de Salzkammergut, en Autriche. Neuf caisses de fausse monnaie, ainsi que des archives secrètes des SS, y furent repêchées. L’information parue, de plus en plus de rumeurs circulèrent à propos des réserves d’or et d’œuvres d’art volées par le Troisième Reich, prétendument immergées dans le lac Toplitz. Les habitants se souvenaient comment, à la fin de la guerre, les soldats allemands les avaient obligés à les emmener dans leurs embarcations afin d’aller couler dans le lac de mystérieuses caisses… D’où la légende de l’or coulé, et la transformation du lac en Mecque pour les chasseurs de trésors du monde entier.

 

D’une étendue d’environ 2 kilomètres et d’une profondeur de 103 mètres, les eaux du lac Toplitz ne contiennent plus du tout d’oxygène au-delà de 20 mètres. De nombreux troncs d’arbres, jetés dans le lac et imputrescibles, rendent la tâche des plongeurs difficile et particulièrement dangereuse. Beaucoup de chasseurs de trésors ont néanmoins tenté leur chance. En 1963, suite à plusieurs accidents inexpliqués et à la mort d’un jeune plongeur clandestin, les autorités autrichiennes en interdirent l’accès, de manière à mettre fin une bonne fois pour toutes à d’autres expéditions hasardeuses ainsi qu’au mythe de l’or nazi, organisèrent avec l’aide du Ministère de l’Intérieur une vaste opération de dragage. Jusque dans les années 1980, les plongeurs des forces armées autrichiennes, secondés par des équipes de déminage, repêchèrent non seulement d’autres caisses de fausse monnaie et de plaques d’impression, mais également une vaste quantité de matériel de guerre nazi. C’est aux bombes, missiles, mines, explosifs et autres armes trouvés au fond du lac que celui-ci doit désormais son surnom de « décharge du Troisième Reich ».

 


INTERVIEW DE STEFAN RUZOWITZKY

 

 

- Vos précédents films, comme LES FAUSSAIRES, ont en commun d’être tous très différents.

 

  De prime abord, peut-être, mais en fait, je continue à me focaliser sur mon sujet favori : l’idéalisme. Qu’il s’agisse de TEMPO, de THE INHERITORS ou d’ANATOMIE, mes films traitent toujours de jeunes héros qui, confrontés à un nouveau monde empreint d’idéalisme, se voient forcés par la cruauté même de ce monde à reconsidérer leur conception de la vie. LES FAUSSAIRES adopte cependant une approche différente, car jamais je n’avais été en mesure de décrire la tension entre idéalisme et pragmatisme de manière si dramatique et existentielle.

 

 

- Comment s’est fait LES FAUSSAIRES ? Quelle est l’origine du film ?

 

  Dans ce cas précis, il m’est possible d’affirmer que c’est le sujet qui est venu à moi. En l’espace de deux semaines, il m’a été proposé par deux sociétés de production totalement indépendantes l’une de l’autre. C’était à n’en pas douter un signe du destin !

 

 

- Quels sont, ou étaient, vos rapports avec Adolf Burger ?

 

  Pour moi, l’instant le plus émouvant a sans aucun doute été celui où Burger et Plapper, les deux derniers survivants, sont venus sur le plateau. Je me suis dit : « Mon Dieu, ce n’est pas seulement du cinéma que nous sommes en train de faire, c’est une page de l’Histoire qui s’est réellement passé, et toutes ces épreuves, ces deux hommes les ont vécues». Au cours du trajet, ils s’étaient disputés à propos de cette question : « le Kommandant SS de l’atelier était-il un meurtrier, ou un sauveur ? ». C’était exactement le propos du film.

 

 

- Comment décririez-vous la situation dans laquelle se sont retrouvés les faussaires ?

 

  J’ai le sentiment qu’il s’agit là, fondamentalement, de questions aussi contemporaines qu’universelles. D’où ma fascination pour ce paradoxe : est-il possible de jouer au ping-pong dans un camp de concentration alors qu’à quelques mètres plus loin, d’autres êtres humains sont torturés à mort ?


 

- LES FAUSSAIRES est relatée de manière exaltante, presque comme un thriller. Traiter le sujet de cette manière vous a-t-il fait douter ?

 

  Actuellement, il nous faut parler de l’Holocauste et nous avons l’obligation morale de le faire d’une manière qui puisse toucher le plus de spectateurs possible. Alors, oui, un film qui traite de l’Holocauste peut-être exaltant et divertissant, mais dans le meilleur sens du terme.

 

 

- Pourquoi votre film s’achève-t-il de manière conciliante ?

 

  A l’issue du film, il est clair que Burger et Sorowitsch, de même que tous les autres survivants du camp, auront à gérer les séquelles de cette douloureuse expérience jusqu’à la fin de leur vie, et se poseront notamment la question de savoir pourquoi ils ont survécu là où tant d’autres sont morts.

 

- L’époque nazie vous intéresse-t-elle tout particulièrement ?

 

  Lorsque vous vivez dans un pays tel que l’Autriche, dans lequel des partis populistes d’extrême-droite tels que FPO et BZO, intolérablement proches de l’idéologie nazie, recueillent régulièrement près de 20% des suffrages et sont même autorisés à gouverner le pays, ce qui est tout aussi intolérable, vous éprouvez tout naturellement le besoin d’évoquer de temps à autres le sujet.

 

 


Rencontre avec Adolf Burger

imprimeur juif contraint par

les nazis de devenir faussaire

 

 

C'est un chapitre peu connu de l'histoire de la Seconde guerre mondiale. Une opération orchestrée par les nazis pour déstabiliser l'économie de leurs ennemis et au coeur de laquelle s'est retrouvée Adolf Burger. Né à Velka Lomnica (actuelle Slovaquie), Adolf Burger, 90 ans, vit dans la banlieue de Prague.

 

 

Typographe de formation, le jeune Adolf Burger entame sa carrière de faussaire dès 1939. Dans une imprimerie clandestine du parti communiste, il imprime pendant trois ans des faux certificats de baptême pour sauver ses coreligionnaires slovaques de la déportation. Arrêté en 1942 à Bratislava par la garde de Hlinka, il est déporté à Auschwitz avec son épouse, qu'il ne reverra plus jamais après leur descente du train. Il est à Birkenau, où on lui a inoculé le virus du typhus quelques semaines plus tôt, lorsqu'il entend son numéro de matricule convoqué par le chef du camp :

 

« Il m'a demandé : 'Vous êtes Monsieur Burger'. Moi j'ai bégayé 'oui', parce qu'ils ne nous appelaient jamais par nos noms dans ce camp, seulement par nos matricules. Et puis il a demandé 'Vous êtes typographe ?' et j'ai répondu à nouveau 'oui'. Alors il s'est levé et a dit : 'M. Burger, vous allez demain à Berlin, où on a besoin de gens comme vous, d'imprimeurs. Vous allez à nouveau pouvoir travailler comme un homme libre !'. Je n'ai pas cru un mot de ce qu'il m'a dit, parce que le camp de Birkenau était sous l'ordre « N.N », Nacht und Nebel - Nuit et brouillard - ce qui signifiait que personne ne devait en sortir vivant. »

 

 

Dès le lendemain matin, Adolf Burger est mis en quarantaine avec sept autres imprimeurs juifs. Une fois assurés qu'ils n'étaient pas malades, les SS les font monter dans un train en direction de Berlin. La destination finale est en réalité, le camp de concentration de Sachsenhausen, en bordure de la ville : « Et c'est ainsi que je me suis retrouvé dans la plus secrète des affaires des nazis, l'atelier de contrefaçon des SS. On était 140, que des Juifs qui auraient tous dû être liquidés et partir en fumée, mais finalement ça s'est passé autrement... »


Pendant deux ans, Adolf Burger et les 139 autres imprimeurs vont fabriquer des billets de banque, des faux documents et des timbres. Des Livres sterling d'abord, en énorme quantité. Une opération tellement secrète que même le chef du camp de Sachsenhausen ne connaissait pas l'existence de l'atelier. Quand les imprimeurs sortaient pour aller se laver - parce que les nazis les envoyaient se laver une fois par semaine pour ne pas qu'ils ne tombent malades - tout le camp était fermé, aucun détenu n'avait même le droit de regarder par la fenêtre :

 

« 131 millions de Livres sterling, des passeports anglais, américains, suisses ; contre les soviétiques on faisait des cartes du NKVD, et des documents du monde entier pour les espions nazis. Et puis ils ont commencé à vouloir faire des dollars. Mais pour faire des dollars, il fallait une technique différente. Et le seul acte de sabotage qu'on a pu faire a été de retarder de quelques semaines la fabrication de la gélatine nécessaire. Mais on n'a pas pu retarder longtemps parce qu'ils nous ont menacé de mort. Et les deux premières centaines de billets qu'on a fabriquées était parfaites... mais c'était trop tard pour eux, les Russes étaient à 150 km de Berlin.»

 

Transporté de camp en camp à travers le Reich avec les autres imprimeurs et l'atelier en « pièces détachées », Adolf Burger arrive d'abord à Mauthausen, puis finalement à Ebensee, où les nazis voulaient les exterminer. Mais, en ce début du mois de mai 1945, les Américains sont à quelques kilomètres, et les résistants autrichiens crèvent les pneus des camions qui doivent les emmener vers la mort...

 

De retour à Prague après sa libération, il raconte à la police tchécoslovaque les détails de la plus grosse opération de contrefaçon de billets de banque de l'Histoire.

 

« Les Anglais ont interdit que l'on parle de toute cette affaire au procès de Nuremberg. L'économie britannique aurait fait faillite si cette affaire avait éclaté au grand jour après la guerre. Les gens n'ont jamais su jusqu'à aujourd'hui qu'autant de livres sterling avaient été contrefaites. Maintenant que le film sort en salles, les gens vont apprendre que les nazis n'étaient pas seulement des meurtriers mais aussi des faussaires.»

 

 

Adolf Burger, continue de raconter son expérience dans les écoles et universités allemandes, tout en restant discret sur sa vie après la guerre.

 

Adolf Burger conserve toujours chez lui quelques exemplaires des billets qu'il a fabriqués il y a plus de 60 ans. A sa connaissance, ils sont seulement deux anciens faussaires de l'Atelier du Diable encore vivants aujourd'hui.

 

 

Source : www.radio.cz

Par Alexis Rosenzweig – Droits réservés


STEFAN  RUZOWITZKY

 

(Scénariste - Réalisateur)

 

 

 

            Stefan Ruzowitzky est né à Vienne en 1961. Après des études de théâtre et histoire, il suit des cours et séminaires cinématographiques sous l’égide de talents tels que Syd Field, Zdenek Mahler et Vilmos Zsigmond. Dans la première moitié des années 80, il travaille pour le théâtre et écrit plusieurs pièces pour la radio autrichienne ORF. A partir de 1987, il réalise pour la télévision, la publicité, et des vidéos musicales. En 1996, il réalise son premier long-métrage TEMPO, qui remporte le Max Ophüls Award en 1997. Son film suivant, THE INHERITORS (1997), se vend dans plus de 50 pays et est projeté dans de nombreux festivals internationaux, récoltant notamment le Tiger Award à Rotterdam. THE INHERITORS représenta également l’Autriche pour l’Oscar du Meilleur Film Etranger en 1999. Auteur depuis du très couru thriller ANATOMIE en 2000, d’ALL THE QUEEN’S MEN en 2001 et d’ANATOMIE 2 en 2002, il figure parmi les meilleurs réalisateurs européens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DEVANT LA CAMERA

 

 

 

   KARL Markovics

    (Salomon Sorowitsch)

 

 

            Reconnu internationalement grâce au feuilleton « Rex : a Cop’s Best Friend », l’acteur autrichien Karl Markovics a tourné dans plus de 14 longs métrages, dont LATE SHOW en 1998, réalisé par Helmut Diehl et ALL THE QUEEN’S MEN en 2001, de Stefan Ruzowitzky. Il apparaît également régulièrement au théâtre.

 

 

Filmographie sélective

 

                        Titre                                                              Réalisateur

 

2006               Les Faussaires                                            Stefan Ruzowitzky

2005               Mein Mörder (TV)                                        Elisabeth Scharang

2004               Die Schrift des Freundes (TV)                   Fabian Eder

                        Familie auf Bestellung (TV)                        Urs Egger

2002               Andreas Hofer-Freiheit des Adlers           X.Schwarzenberger      

2001               Die Männer ihrer Majestät                          Stefan Ruzowitzky

2000               Komm, süsser Tod                                      Wolfgang Murnberger

1999               Geboren in Absurdistan                              Houchang Allahyari

1998               Late Show                                                    Helmut Dietl

                        Drei Herren                                                  Nikolaus Leytner

                        Der Strand von Trouville                             Michael Hofmann

1995-96         Stockinger (TV)                                           Jörg Grünler

1994-96         Kommissar Rex (TV)                                  O.Hierschbiegel,A.Prochaska

1994               Indien                                                            Paul Harather

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AUGUST DIEHL

(Adolf Burger)

 

 

            Considéré comme l’un des plus grands acteurs allemands actuels, August Diehl a exercé son talent aussi bien sur les planches que sur le grand écran. Les critiques lui ont consacré plus de dix récompenses allemandes et internationales, dont l’European Shooting Star des Berlinales et le DIVA Award en tant qu’acteur de l’année en 2005. Parmi les films qui lui ont valu sa réputation figurent DISTANT LIGHTS, de Hans Christian Schmid en 2003, LOVE IN THOUGHTS de Achim Von Borries en 2004 et THE NINTH DAY de Volker Schlöndorff en 2004.

 

 

Filmographie sélective

 

                        Titre                                                              Réalisateur

 

2006               Les Faussaires                                            Stefan Ruzowitzky

                        Nichts als Gespenster                                 Martin Gypkens

                        Slumming                                                     Michael Glawogger

                        Ich bin die Andere                                       Margarethe von Trotta

2005               Kabale und Liebe                                        Leander Haussmann

2004               Der neunte Tag                                            Volker Schlöndorff

2003               Was nützt die Liebe in Gedanken              Achim Von Borries

                        Anatomie 2                                                   Stefan Ruzowitzky

2002               Lichter                                                           Hans-Christian Schmid

                        Tattoo                                                            Robert Schwentke

2001               Love the hard way                                       Peter Sehr

2000               Kalt ist der Abendhauch                             Rainer Kaufmann

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DEVID STRIESOW

(Friedrich Herzog)

 

 

            Devid Striesow a fait des débuts très remarqués en 2000 dans COLD IS THE EVENING BREEZE, de Rainer Kaufmann. S’ensuivirent DISTANT LIGHTS, de Hans Christian Schmid en 2003, aux côtés d’August Diehl, NAPOLA de Dennis Gansel en 2004 et THE RED COCKATOO, de Dominik Graf en 2005, film qui l’imposa comme acteur de grand écran. En 2004, il gagna l’Alfred Kerr Acting Award, et fut nommé meilleur espoir de l’année par  Theater Heute.

 

 

            Filmographie sélective

 

                        Titre                                                              Réalisateur

 

2006               Les Faussaires                                            Stefan Ruzowitzky

                        Das Herz ist ein dunkler Wald                    Nicolette Krebitz

                        Yella                                                              Christian Petzold

                        Eden                                                             Michael Hofmann

2005               Die Boxerin                                                  Catharina Deus

                        Der Rote Kakadu                                        Dominik Graf

                        Falscher Bekenner                                      Christoph Hochhäusler

2004               Marseille                                                       Angela Schanelec

                        Der Untergang                                             Oliver Hirschbiegel

                        Napola-Elite für den Führer                        Dennis Gansel

2003               Sie haben Knut                                            Stephan Krohmer

2002               Mein erstes Wunder                                    Anne Wild

                        Lichter                                                           Hans-Christian Schmid

2001               Was tun wenn’s brennt                                Gregor Schnitzler

2000               Kalt ist der Abendhauch                             Rainer Kaufman

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MARIE BÄUMER

(Aglaia)

 

 

            Marie Bäumer était déjà très connue au théâtre et à la télévision allemande avant ses débuts fracassants au cinéma en 1995 dans la comédie à succès JAILBIRDS, de Detlev Buck. Marie Bäumer n’a pourtant jamais abandonné les planches, où elle continue de se produire alternant avec ses apparitions à l’écran. Dernièrement, le public étranger l’a notamment vue dans ANGST (2003), réalisé par Oscar Roehler, et tout récemment dans DRESDEN-THE INFERNO (2006), de Rolan Suso Richter.

 

 

 

            Filmographie sélective

 

                        Titre                                                              Réalisateur

 

2006               Les Faussaires                                            Stefan Ruzowitzky

                        Muttis Liebling                                              Xaver Schwarzenberger

                        Dresden (TV)                                               Roland Suso Richter

2005               Nachtschicht-Tod im Supermarkt(TV)       Lars Becker

2004               Ein Toter Bruder                                          Stefan Khromer

2003               Der alte Affe Angst                                      Oskar Roehler

2002               Poppitz                                                         Harald Sicheritz

                        Napoléon (TV)                                             Yves Simoneau

2001               Der Schuh des Manitu                                Michael Bully Herbig

1995               Männerpension                                            Detlev Buck

 

 

 

 

DOLORES CHAPLIN

(la Femme Rousse)

 

 

            Petite-fille de Charlie Chaplin, fille de Michael Chaplin et sœur de Carmen Chaplin, Dolores Chaplin vit en France et a pris part à diverses productions, dont LA PATINOIRE, de Jean-Philippe Toussaint (1998), et RUE DES PLAISIRS (2002), de Patrice Leconte. Elle a également fait des apparitions dans la série TV HIGHLANDER.

 

 


 

FICHE ARTISTIQUE

 

 

 

Salomon Sorowitsch                                           Karl Markovics

Adolf Burger                                                       August Diehl

Friedrich Herzog                                                Devid Striesow

Aglaia                                                                  Marie Bäumer

Holst                                                                   Martin Brambach

Atze                                                                    Veit Stübner

Dr. Klinger                                                          August Zirner

Zilinski                                                                 Andreas Schmidt

Kolja                                                                   Sebastian Urzendowsky

La femme rousse                                                Dolores Chaplin

 

 

 

FICHE TECHNIQUE

 

 

Réalisateur / Scénariste                                     Stefan Ruzowitzky

d’après le livre l’Atelier du Diable de                   Adolf BURGER

Producteur s                                                       Josef Aichholzer

Nina Bohlmann

                                                                           Babette Schröder

Coproducteurs                                                   Caroline VON SENDEN

                                                                           Henning MOLFENTER

                                                                           Dr Carl WOEBCKEN

Directeur de la photographie                              Benedict Neuenfels

Monteuse                                                            Britta Nahler

Chef décorateur                                                  Isidor Wimmer

Musique                                                                              Marius RUHLAND

Costumière                                                         Nicole Fischnaller

Maquilleur                                                           Waldemar Pokromski