en collaboration avec
GUILLERMO DEL TORO
présente une production de
RODAR Y RODAR / ESTUDIOS PICASSO
en collaboration avec
un film de
JUAN ANTONIO BAYONA
(EL ORFANATO)
avec
BELÉN RUEDA
FERNANDO CAYO
ROGER PRÍNCEP
MABEL RIBERA
MONTSERRAT CARULLA
ANDRÉS GERTRÚDIX
EDGAR VIVAR
avec la participation de
GERALDINE CHAPLIN
Espagne / Mexique -2007 -Durée : 1h49
SORTIE A DEFINIR
DISTRIBUTION
WILD BUNCH DISTRIBUTION
99, rue de la Verrerie – 75004 Paris Tél:+33153104250 -Fax:+33153015049
[email protected] www.wildbunch-distribution.com
à Cannes du 16 au 28 Mai : 3, Rue Foch -06400 Cannes Tel: + 334 93 68 19 03
VENTES INTERNATIONALES
WILD BUNCH
99, Rue de la Verrerie – 75004 Paris Tél + 33 153015030-Fax+ 33 1 53 01 5049
[email protected] (Aude Vicente) www.wildbunch.biz
à Cannes du 16 au 28 Mai : 6, La Croisette – 3ème étage En face Palais des festivals – porte gauche Tel: +334 92 59 32 01
RELATIONS PRESSE
BOSSA NOVA / Michel Burstein
32, boulevard Saint-Germain -75005 Paris Tél: + 331 43 26 26 26 – Fax: + 33 1432626 36
[email protected] www.bossa-nova.info
à Cannes du 16 au 28 Mai : Hotel Majestic / DDA Office -Suite Royan 1 Tél: +334 97 06 85 50
Laura a passé les plus belles années de son enfance dans un orphelinat au bord de la mer, choyée par l’encadrement et entourée d’autres orphelins qu’elle aimait comme ses frères et sœurs.
30 ans plus tard, elle retourne sur les lieux avec son mari Carlos et son fils de sept ans Simon, avec l’intention de restaurer l’orphelinat abandonné et d’en faire un foyer pour enfants handicapés. La nouvelle demeure et le cadre mystérieux qui l’entoure réveillent l’imagination de Simon, qui se met à évoluer dans un écheveau de récits fantasmagoriques et de jeux pas si innocents que ça… Troublée, Laura se laisse petit à petit aspirer dans l’univers étrange de son fils, qui semble résonner de l’écho lointain et dérangeant de ses propres souvenirs d’enfance.
Alors que le jour d’ouverture du nouveau foyer approche, la tension monte au sein de la famille. Carlos demeure sceptique, certain que Simon a tout inventé pour attirer l’attention de ses parents. Mais Laura est intimement convaincue qu’un mystère longtemps refoulé est tapi dans la vieille maison, attendant son heure pour se révéler en pleine lumière et infliger d’épouvantables souffrances à sa famille.
Cela fait maintenant plusieurs années que je suis de près le travail de J.A. Bayona, le réalisateur des courts-métrages My Holidays et The Sponge Man et d’un nombre incalculable de vidéo clips délirants pour lesquels j’ai la plus grande admiration. Son talent le destinait à réaliser des longs-métrages. Produire L’Orphelinat n’était donc pour moi rien d’autre qu’une façon de répondre à cette évidence. Maintenant que j’ai vu le film, je sais que ça en valait la peine.
Au cours de ma carrière dans le cinéma, j’ai reçu de nombreux scripts, sans doute parce que je n’ai jamais cessé de m’intéresser au travail des jeunes réalisateurs. Beaucoup d’entre eux ont sollicité mon opinion sur leur travail, ou sont venus me demander conseil. Malheureusement, il n’est pas fréquent de se trouver en présence d’un bon scénario. Bien sûr, beaucoup sont émaillés de touches de talent, mais ils ne donnent presque jamais le sentiment qu’il est urgent de les transformer en films. Quand j’ai lu L’Orphelinat, j’ai su instantanément que je me trouvais face à une exception.
Le scénario qu’a écrit Sergio G. Sánchez pour le premier long-métrage de J.A. Bayona était le meilleur que je lisais depuis de nombreuses années. D’après le peu que je savais de lui, je m’imaginais qu’il s’agirait d’un film de genre bien troussé, à défaut d’être original. J’étais loin du compte. Au bout de seulement quelques pages, j’ai réalisé que le script de G. Sánchez n’était pas un simple remâchage chic de la panoplie classique du genre : maisons hantées, fantômes et univers parallèles. Il avait une profondeur très particulière.
L’Orphelinat est davantage qu’un simple film fantastique : son rythme est impeccable, son style visuel, extraordinaire. Il ne s’en remet pas aux effets spéciaux pour troubler le spectateur, et il offre une interprétation très personnelle des décors classiques du genre. L’Orphelinat possède aussi une charge émotionnelle inhabituelle pour un film de cette nature. En plus d’être une description dérangeante de phénomènes surnaturels, c’est l’une des plus belles histoires sur la douleur profonde causée par le deuil que j’ai vues récemment. Bayona ne s’est pas contenté de créer un récit bourré de mystère et de suspense ; il a également fait de L’Orphelinat un puissant mélodrame, en ciselant ses personnages et les liens qui les unissent avec grande attention et précision.
Bayona a fait honneur au scénario de Sánchez. En tant que réalisateur, il a démontré sa maîtrise du langage cinématographique et fait preuve d’une personnalité bien à lui. Qui plus est, il a su obtenir des performances inoubliables de ses acteurs, en particulier Belén Rueda qui rayonne dans un rôle débordant de courage et de perspicacité. Mais le plus important, sans doute, tient au fait que Bayona a manifestement pris autant de plaisir à faire son travail que j’en ai eu à l’apprécier. Et ça, croyez-moi, c’est quelque chose qui en dit long par les temps qui courent.
La première version du scénario de L’Orphelinat a été écrite par Sergio G. Sánchez en l’an 2000. Mais il a fallu attendre 2004 pour que le projet tombe entre les mains de J.A. Bayona et qu’il accepte de le réaliser. Dans la foulée, le script était sélectionné par le laboratoire du scénario du Sundance Institute, que gère la SGAE en collaboration avec le festival supervisé par Robert Redford.
Sánchez et Bayona ont consacré plus d’un an à la réécriture de l’histoire. Bayona se remémore le processus: « C’était un grand script à la base, mais j’avais besoin de l’adapter à ma sensibilité. Je ne voulais pas l’envisager comme une œuvre de commande, je voulais en faire quelque chose de réellement personnel. On s’est donc trouvé embarqués dans un travail de réécriture beaucoup plus long que prévu. Mais c’était fascinant. »
Sergio G. Sánchez ne s’explique pas vraiment pourquoi il a fallu que son premier script soit film de genre: « J’imagine que cela vient de mon enfance. Je me suis retrouvé à écrire un film dans le style de ceux que j’aimais quand j’étais gamin. Des films comme Poltergeist, La Malédiction et The Devil´s Seed avec lequel j’ai ruiné le premier magnétoscope qu’on a eu à la maison. »
L’Orphelinat a beaucoup de points communs avec un style de cinéma fantastique qui ne se fait plus. La terreur y naît des choses du quotidien, qui sont petit à petit contaminées et finissent par laisser la place à la peur et à la folie. L’horreur décrite dans L’Orphelinat ne vient pas de l’extérieur ou de l’esprit tordu d’un psychopathe. Elle n’est pas non plus le résultat de l’irruption des personnages principaux dans un territoire interdit. Ici, la peur naît dans un environnement idyllique, en plein cœur d’une famille idéale. Et elle grandit de façon inattendue, menaçant de détruire complètement cette famille.
Bayona est convaincu que moins le spectateur en sait sur l’intrigue avant d’entrer dans la salle, plus il appréciera le film. « Basiquement, dit-il, L’Orphelinat parle de la crainte de la séparation. Tous les personnages du film vivent avec le trauma d’une séparation passée ou la peur d’une séparation à venir. Et cette peur finit par se matérialiser dans leur environnement, transformant le rêve d’un foyer idyllique en un cauchemar dévastateur. »
Porter l’histoire de L’Orphelinat à l’écran comme Bayona la visualisait nécessitait de doubler le budget d’origine et le temps de tournage. C’est alors que Guillermo del Toro est entré en scène. « Je connais Guillermo depuis quatorze ans, je l’ai rencontré quand il est venu présenter son premier film Cronos au festival du cinéma fantastique de Sitges. Dès qu’il a pris connaissance du projet, il a proposé de coproduire le film. Tout est devenu beaucoup plus simple après ça », raconte Bayona.
Soutenue par “IT´S ALIVE! New Talents Lab”, la société de production Rodar y Rodar a laissé au réalisateur les coudées franches pour travailler avec l’équipe qui l’entoure sur ses pubs et ses clips, constituée pour l’essentiel de novices du grand écran. Selon Belén Rueda, « l’équipe qui a travaillé sur ce film était une combinaison de gens merveilleux. Non seulement, ce sont de remarquables professionnels mais ils avaient en plus cette excitation typique de ceux qui font quelque chose pour la première fois, une qualité qu’il faudrait être capable de ne jamais perdre… C’était contagieux. Il y avait une vraie alchimie dans l’équipe, et je crois qu’elle se sent dans le film. »
Le tournage a commencé le 15 mai à Llanes, dans les Asturies. L’endroit a été choisi en raison de la grande diversité de ses décors naturels. Il y avait de longues plages, des grottes mystérieuses, des falaises, des étendues de côtes vierges, des forêts, des montagnes, et même un petit village au centre duquel il a fallu simuler une grande tempête de neige en plein mois d’août. Mais surtout, l’équipe de production a trouvé à Llanes son décor le plus important : le manoir Partarríu, la bâtisse qui fait office de vieil orphelinat dans le film.
« Je ne cherchais pas un immense manoir rempli de couloirs interminables comme dans Shining, raconte Bayona. « Je voulais un endroit plus petit, plus minimaliste, mais dont les dimensions soient en même temps suffisamment imposantes pour que l’histoire soit crédible. » Le manoir Partarríu possédait cette qualité. C’est une grande maison coloniale datant de la fin du XIXème siècle, avec un je ne sais quoi de mystérieux. Elle ne paraît pas très grande à première vue, mais le fait que ses façades soient très différentes les unes des autres donne le sentiment que la maison change continuellement.
Toutefois, le réalisateur avait en tête des mouvements de caméra hyper complexes qui nécessitaient que l’intérieur de la maison soit entièrement reconstruit en studio. Bayona explique : « J’étais assailli d’images de vieux films d’horreur comme Suspense de Jack Clayton et La Maison du Diable de Robert Wise. Il fallait donc le faire à l’ancienne : en studio. Notre approche était très ambitieuse. Tout devait être préparé dans les moindres détails. On ne peut réussir ça que sur un plateau. »
Pour parvenir à ce degré de précision, le film entier devait être visualisé à l’avance. Des milliers de croquis, de story-boards et d’idées de designs ont été dessinés avant le tournage. Le décor complet a été reproduit sous la forme d’un graphique en trois dimensions dans lequel le caméraman pouvait positionner sa caméra avant d’aller sur le plateau, et qui permettait de créer des animations des séquences les plus complexes.
Après quatre semaine à Llanes, l’équipe a déménagé à Barcelone pour terminer les dix semaines de tournage nécessaires. Plus de 80% du film a ainsi été tourné sur d’immenses plateaux de plus de 1000 mètres carrés dans une grande usine. Les chambres de l’orphelinat y ont été recréées, de même que la plupart des autres intérieurs vus dans le film.
Réalisateur
Pourquoi un film de genre?
C’est l’étendue des possibilités offertes par le script de L’Orphelinat qui m’a poussé à le réaliser. Un projet doit être attirant au-delà du genre auquel il appartient. Ceci étant dit, il est vrai aussi que le cinéma fantastique est une école formidable, qui permet notamment de manipuler l’espace et le temps comme on le souhaite, ou d’utiliser certains mouvements de caméra avec une efficacité immédiate. En tant que metteur en scène débutant, cela vous donne un certain sentiment de sécurité. Mais ce qui fait la force d’un film, c’est toujours ce qui dépasse la question réductrice des genres : les thèmes sous-jacents, la qualité des interprétations, le degré d’implication vis-à-vis de ce que l’on raconte…
Un premier film doit-il être un manifeste esthétique ?
Tout film doit être le manifeste du cinéaste que l’on est à l’instant t du tournage. En revanche, je ne sais pas vers quelle sorte de carrière je me dirige. C’est quelque chose qui me paraît impossible à planifier de façon trop rationnelle. Le métier de cinéaste doit à mon sens conserver une énergie viscérale, émotionnelle.
Comment avez-vous retravaillé le scénario avec Sergio Sanchez ?
C’était le plus compliqué. La première version a été écrite il y a dix ans, mais comme j’avais besoin de me l’approprier, nous l’avons pratiquement repris à zéro. Ma première question a été : pourquoi Laura revient-elle dans la maison où elle a grandi ? Cette question a été la clef de tout le reste. L’Orphelinat est devenu un voyage vers le passé, l’histoire d’une régression, le portrait psychologique d’une femme qui se réfugie dans le passé parce qu’elle ne parvient pas à affronter le présent, et qui parvient finalement à s’échapper grâce à ses fantasmes. Par ailleurs, le challenge était de maintenir une certaine ambiguïté. Que l’on puisse revoir le film et l’apprécier sur un terrain réaliste, le regarder moins comme une histoire de fantômes que comme le portrait d’une femme qui perd la raison. S’en tenir à ce cadre est ce qui a rendu ce processus excitant.
Les courts-métrages que vous avez réalisés sont bourrés d’influences américaines. Le style de L’Orphelinat est sans doute plus européen. Etait-ce une décision délibérée ?
Que ce soit dans mes courts-métrages ou dans L’Orphelinat, il y a un clash volontaire entre la réalité du monde tel qu’il est et une réalité que je qualifierais de plus hollywoodienne. Je prends un certain plaisir à me considérer comme le protagoniste de ce conflit, comme si je devais lutter en permanence contre le style hollywoodien et contre le poids des films qui me servent de références. La clé réside dans la façon dont on intègre ces références au récit. Par exemple, Carlos, le mari de Laura, l’accuse de se faire un film dans sa tête… Je ne sais pas si L’Orphelinat est plus ou moins européen dans son style, mais il représente un effort délibéré de ne pas ressembler aux films de genre que l’on fait de nos jours. Il ressemble davantage aux films que je regardais petit. D’une certaine façon, L’Orphelinat représente ma propre régression vers ces films que j’ai regardés pendant mon enfance.
Avez-vous évoqué avec Guillermo Del Toro, votre producteur, l’influence de films comme Suspiria de Dario Argento, La Résidence de Narciso Ibanez Serrador de, L’Esprit de la Ruche de Victor Erice, Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque, Les Innocents de Jack Clayton ou encore L’Echine du Diable de Del Toro lui-même ?
En fait pas tellement. On avait conscience de ces références, bien sûr, mais on ne leur donnait pas trop d’importance. On s’est davantage focalisés sur l’histoire et sur la façon dont Laura perd tout, jusqu’à ce qu’il ne lui reste plus que ses fantasmes. Là-dessus, il y avait un lien tellement évident avec Le Labyrinthe de Pan de Guillermo, que nous savions que nous étions sur la même longueur d’onde. Avec mon équipe, en revanche, on a évoqué certains des titres que vous citez pendant la préparation. Il y a des scènes où la couleur est traitée comme Argento le faisait. J’ai montré La Résidence et Les Innocents à mon chef-op’, pour qu’il s’inspire de l’utilisation des focales Scope dans ces deux films. Mais c’est surtout Le Locataire de Polanski et Rencontres du Troisième Type qui nous ont servi de modèles, aussi bien d’un point de vue formel que narratif. Laura accomplit un parcours similaire à celui de Richard Dreyfuss dans Rencontres… Et j’admire la façon dont Polanski introduit un sens de l’absurde dans des détails du quotidien, sa façon d’utiliser l’espace, les focales et la narration visuelle.
Vous-même, avez-vous des difficultés à laisser votre enfance derrière vous ?
En tout cas, le clash entre le monde des adultes et celui de l’enfance était déjà un thème dans mes courts-métrages. Truffaut disait que tout le monde peut se sentir autorisé à parler de l’enfance avec un certain savoir. Cela vaut aussi pour les jeunes metteurs en scène de ma génération, qui sont souvent accusés de n’avoir pas grand chose à dire…
En tant que cinéaste, vous vous identifiez plus à l’enfant ou à la mère ?
Les deux. Le parcours de la mère l’amène à revenir en enfance. Pendant la première demi-heure, c’est Simon qui joue avec des amis invisibles. Mais à la fin du film, c’est elle qui établit le contact… On peut même la voir vêtue d’un uniforme d’écolière. J’ai nourri le personnage de Simon d’éléments de ma propre enfance et mon actrice Belen m’a aidé à donner de la profondeur à son rôle. Elle a l’expérience de la maternité, pas moi, elle possède donc le savoir nécessaire pour donner corps à la tragédie du personnage.
Comment avez-vous conçu la scène de spiritisme avec Géraldine Chaplin ?
C’était un immense challenge de tourner cette scène sans rompre l’ambiguïté dont je vous parlais. Cette séance de spiritisme était la scène pivot du film, elle devait être spectaculaire sans recourir au moindre effet spécial. Elle fonctionne entièrement grâce à un travail sur le point de vue et sur le son.
Simon est un enfant adopté. En quoi cela nourrit-il les thèmes du film ?
Déjà, les questions de la maternité et de la responsabilité n’en sont que plus prégnantes. Par ailleurs, cela permet d’avoir une meilleure idée de ce qui se joue dans le couple formé par Laura et Carlos, et de mieux comprendre leur besoin d’aider d’autres enfants à problèmes. Sans oublier le parallèle évident entre Laura et la Wendy de Peter Pan. Wendy aimerait être la mère des enfants abandonnés et passer sa vie à leur chevet à leur lire des histoires pour les endormir…
La difformité, le handicap et la maladie traversent tout le film. Pourquoi ?
Le cinéma fantastique est une affaire de transgression. Il est censé nous emmener là où nous avons peur d’aller, il cherche à nous révéler des aspects de nous-mêmes que nous trouvons dérangeants. La difformité, le handicap et la maladie menacent notre stabilité. Il faut briser cet équilibre et le renverser. Et là, on a VRAIMENT peur. Qu’est ce qui est pire, la réalité ou le monde imaginé par Laura ? Par ailleurs, la maladie fait penser à la mort. C’est quelque chose que Laura doit apprendre à affronter.
Comment expliquez-vous le succès des films de genre espagnols et asiatiques, qui sont à l’opposé des films américains, souvent gores et plein d’effets spéciaux ?
A Hollywood, la direction artistique est devenue aussi importante que les stars. Les «executives» usent et abusent des effets spéciaux, du son et de la musique pour hypnotiser le public. C’est leur façon de cacher le manque de bons scripts. Ce n’est pas la faute du public. Des films récents comme Sixième Sens, Blair Witch Project ou Les Autres ont prouvé leur potentiel commercial sans en rajouter sur les effets spéciaux. Il faut dire aussi que la télé n’a plus aucune retenue vis-à-vis de la violence. Des poursuites en voitures en direct et des opérations de chirurgie esthétique sont diffusées régulièrement. Il est inévitable que les films suivent la même tendance.
Avez-vous le sentiment de faire partie d’une «nouvelle vague» espagnole ?
En Espagne, on commence à avoir les moyens de rivaliser avec les films internationaux. Pas seulement sur le plan technique. J’ai fait une école de cinéma, ce qui n’était pas le cas des réalisateurs plus vieux que moi en Espagne, parce que les écoles de cinéma n’existaient pas. L’Orphelinat n’est pas seulement mon premier long-métrage. C’est aussi le premier long du scénariste, du chef op’, du monteur, du compositeur… Je ne sais pas si nous faisons partie d’une Nouvelle vague, mais je suis convaincu que nous ne serions pas là sans ceux qui nous ont précédé.
J.A. Bayona a réalisé plus d’une trentaine de films courts de toutes sortes (vidéoclips, pubs et courts-métrages) et a reçu presque autant de récompenses pour son travail. Il est le réalisateur de Mis Vacaciones (My holidays) (1999) et El Hombre Esponja (The Sponge Man) (2002), deux des meilleurs courts-métrages du jeune cinéma espagnol.
Il est considéré comme l’un des plus meilleurs réalisateurs de sa génération.
Filmographie :
1999 Mis Vacaciones [My Holidays] (court-métrage)
2002 El Hombre Esponja [The Sponge Man] (court-métrage)
« Depuis des années, J.A. Bayona prouve qu’il l’est le meilleur réalisateur de clips d’Espagne, sans oublier ses deux superbes courts-métrages. »
Álex Faundez, Imágenes de actualidad.
« J.A. Bayona est le Robert Zemeckis du vidéoclip espagnol, un véritable artisan. Ses clips évoquent le grand cinéma épique hollywoodien, sans jamais être vulgaires, faciles ou racoleurs. »
Marc Prades, Scope Magazine.
« Si l’on en juge par le talent qui s’exprime dans ses divers travaux, J.A. Bayona promet de devenir l’un des meilleurs nouveaux réalisateurs du cinéma espagnol. »
Núria Azcutia, www.nomagazine.com
« Les films de J.A. Bayona ont cet air enfantin et cette nostalgie quelque peu spielbergienne, qui est à la base de petits chefs-d’œuvre comme “My holidays” et “The Sponge Man. »
Jorge Riera, Fotogramas.
« Voici un réalisateur très perfectionniste, par instants un vrai virtuose qui sait comment s’approprier l’influence du divertissement américain pour en tirer des produits qui lui sont totalement personnels. »
Desiree de Fez, Scope magazine.
Dirigée par Joaquín Padró et Mar Targarona, le RODAR GROUP est actif dans divers domaines du marché audiovisuel.
RODAR y RODAR ADVERTISING ont remporté plus de 140 récompenses dans certains des festivals publicitaires les plus prestigieux du monde. Parmi ces récompenses, Ils ont reçu le seul Grand Prix de Cannes jamais attribué à un producteur espagnol.
RODAR y RODAR CINEMA AND TELEVISION ont produit Vivancos 3, l’un des plus grands succès du box-office espagnol en 2002 ainsi que, plus récemment, Entre Vivir Y Soñar (”Between Life and Dreams”).
Rodar a inauguré son nouveau label “IT´S ALIVE! NEW TALENTS LAB” avec El Habitante Incierto (The Unsure Inhabitant) de Guillem Morales. Le film a été très remarqué au festival de Sitges, où il a reçu le prix de la meilleure actrice (Mónica López), et a reçu une nomination au Goya du meilleur nouveau réalisateur.
Filmographie :
1993 Muere mi vida [“My life dies”]. Réalisé par Mar Targarona.
2002 Vivancos 3. Réalisé par Albert Saguer.
2004 Entre vivir y soñar [“Between life and dreams”]. Réalisé par Alfonso Albacete
et David Menkes.
El habitante incierto [“The unsure inhabitant”]. Réalisé par Guillem Morales.
2007 El Orfanato [“The Orphanage”]. Réalisé par J.A. Bayona.
No me pidas que te bese, porqué te besaré [“Don´t ask me to kiss you
because I will”]. Réalisé par Albert Espinosa (en pré-production).
Laura | BELÉN RUEDA |
Carlos | FERNANDO CAYO |
Simón | ROGER PRÍNCEP |
Pilar | MABEL RIBERA |
Benigna | MONTSERRAT CARULLA |
Enrique | ANDRÉS GERTRUDIX |
Balabán | EDGAR VIVAR |
Aurora | GERALDINE CHAPLIN |
Réalisateur JUAN ANTONIO BAYONA Scénario SERGIO G. SÁNCHEZ Producteurs MAR TARGARONA
JOAQUÍN PADRÓ GUILLERMO DEL TORO Producteurs délégués -Estudios Picasso BELÉN ATIENZA
ELENA MANRIQUE Producteurs exécutifs -Estudios Picasso ALVARO AUGUSTIN Musique FERNANDO VELÁZQUEZ Directrice de production SANDRA HERMIDA Directeur de la photographie ÓSCAR FAURA Montage ELENA RUIZ Son XAVIER MAS disenyo de sonido ORIOL TARRAGO mezclas MARC ORTS Maquillage effets spéciaux DDT Effets digitaux JORDI SANT AGUSTI
(INFANIA)
Directeur artistique JOSEP ROSELL Costume MARÍA REYES Maquillage LOLA LÓPEZ Coiffure ITZIAR ARRIETA
www.lorphelinat.com