Cannes 06  -  Marché du Film

 

Good News Group

 

présente

 

HALIM

 

un film de

Sherif Arafa

 

avec

Ahmed Zaki

Haitham Ahmed Zaki

Mona Zaki

Gamal Soliman

Solaf Fawakhergy

Ezzat Abo Ouf

 

Vendredi 19 Mai     18h00 - Star 2

 

 

 

Haitham Ahmed Zaki, Gamal Soliman, Solaf Fawakhergui et

Sherif Arafa sont à Cannes du 18 au 21 mai.

 

 

Egypte / 2005 - Durée : 2h00

 

 

RELATIONS PRESSE

Bossa Nova / Michel Burstein

32, Boulevard Saint-Germain - 75005 Paris

Tél 01 43 26 26 26  Fax 01 43 26 26 36

[email protected]

www.bossa-nova.info

 

 

 

 

 

 

Synopsis

 

 

 

Au crépuscule de sa vie, Abdel Halim Hafez relate les expériences de son existence au cours d’une interview avec une personnalité très en vue de la télévision arabe. Avec la modestie et la pureté d’esprit pour lesquelles il fut tant apprécié, le chanteur égyptien retrace son parcours tumultueux, de l’enfance à la célébrité, puis à la légende.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A PROPOS DE

 

 

 

 

Une courte vie...

 

Mais une vie néanmoins témoin de tous les états et de tous les événements vécus par la nation, puisqu’il a chanté pour princes et rois sous la monarchie, puis pour la révolution, la nationalisation, le Haut Barrage, la défaite de 1967 et la victoire de 1973 sous l’égide d’un gouvernement républicain.

 

Un homme...

 

Un homme dont les ambitions dépassaient l’imagination, et qui les a pourtant toutes concrétisées, tout en assumant bravement ses échecs. Un homme d’une extrême intelligence, et d’un exceptionnel talent, un talent cultivé avec soin et qu’il savait être l’outil avec lequel graver son nom dans l’histoire, non seulement celle des arts, mais aussi celle de toute une nation. Un homme qui, si une mort prématurée ne l’en avait pas empêché, eût pu concrétiser ses rêves les plus fous.

 

Un artiste...

 

Voix de la jeunesse non seulement par l’intermédiaire de ses chansons sentimentales, mais aussi de ses textes en hommage à la nation et au cinéma, si souvent évocateurs d’embellies après les épreuves.

 

Il fut la voix de l’espoir qu’avaient les Egyptiens d’un monde meilleur après la révolution et la construction du Haut Barrage, la guerre et la victoire. Tout cela, il l’exprima dans ses chansons nationales peu après la guerre. Il chantait alors ce qu’il savait être important et cher aux cœur et à l’esprit de ses compatriotes, ce qui explique certainement pourquoi les gens du peuple le considéraient comme l’un des leurs.

 

Vingt-huit ans après sa disparition, il demeure toujours vivant dans le cœur et la mémoire aussi bien des Egyptiens que des Arabes, tant il symbolise l’amour dans le couple et ce qu’est réellement cet amour.

 

Rossignol Brun, Chantre des Jeunes, Fils de la Révolution, Voix du Peuple, Chaleureuse Voix de l’Egypte, Ambassadeur de l’Amour _ voici quelques-uns des surnoms attribués au défunt chanteur populaire Abdel Halim Hafez, devenu en dépit de sa courte existence une icône de la chanson décédée prématurément à l’âge de 47 ans au terme d’une carrière de 25 ans, soit un quart de siècle de création ininterrompue malgré la maladie et la souffrance, néanmoins toujours présent lorsque son pays ou le monde arabe avaient besoin de sa voix pour exprimer leurs états d’âme, tristes ou gais.

 

Un artiste à la carrière riche de plus de 100 chansons populaires et sentimentales, 56 chansons nationales et 16 films aux côtés des acteurs les plus en vue du moment, dont chaque œuvre alla s’implanter droit dans les cœurs et les esprits : roi incontesté de l’émotion, il plongeait profondément dans les siennes, qui ne peuvent être décrites que comme la quintessence de la chaleur et de la tendresse humaines.

 

Ayant gravi en quelques années à peine l’échelle de la célébrité, il fut un compétiteur féroce pour les plus grandes stars de monde de la musique de son époque. Orphelin sans le sou, il triompha de toutes les adversités pour devenir l’un des plus grands noms de l’industrie de la musique, dans lequel il introduisit un tout nouveau style de chansons aux paroles plus courtes, où les mélodies orientales se teintaient d’une touche d’harmonie occidentale _ un style innovateur, qui choqua ses contemporains. En dépit de quoi il n’hésita pas à réitérer l’expérience et à opposer son style aux chansons de ses rivaux, lesquelles duraient souvent des heures, de manière à initier son public à cette nouvelle sensibilité musicale.

 

Le moins qu’on puisse dire de la vie de cette star considérée comme une légende et comme un phénomène artistique est qu’elle a été mouvementée. Sur le plan personnel, l’existence d’Halim se caractérise par des luttes et maintes histoires d’amours inachevées. Sur le plan professionnel, il fut imbattable, capable de surmonter n ’importe quelle crise grâce à son intelligence, son opiniâtreté et une exceptionnelle assurance.

 

Ce fut un homme, un artiste, un citoyen et une star sans égals dans tous les aspects de sa vie. Abdel Halim Hafez, le “Rossignol Brun” chanta l’amour, et les amoureux pleurèrent avec lui ; il chanta la révolution, et le peuple devint fier ; il chanta la défaite, et la jeunesse, exaltée, oublia la douleur de cette défaite et se prépara pour la victoire ; et enfin, il chanta cette victoire, et toutes les rues d’Egypte s’emplirent d’allégresse. Il fut celui qui enchanta aussi bien les pauvres et les riches, que les rois et les présidents de l’ensemble du monde arabe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NOTES DE PRODUCTION

 

 

 

 

Le Film

 

C’est une tragédie tissée d’évènements liés à une personnalité publique adulée par tous les Egyptiens et les Arabes, qui a vécu au cours d’une période particulièrement importante dans l’histoire du Moyen Orient.

 

A chaque anniversaire de sa mort, les fans d’Halim espèrent un film qui dépeindrait l’histoire de sa vie. Pourtant, personne ne s’était encore risqué à le tourner et ce, bien que la vie d’Halim en images soit un sujet incontestablement vendeur. Mais évoluer dans la vie d’Halim, c’est évoluer en eaux dangereuses : parce qu’il est une légende, son portrait ne pouvait que susciter la critique.

 

L’incarner était un véritable défi, et aucun acteur n’ignorait que non seulement l’interprétation du personnage serait férocement critiquée, mais aussi que la comparaison entre l’acteur et le chanteur serait inévitable. Quant à la mise en scène, elle nécessitait un scénariste habile qui puisse traduire chaque évènement de manière dramatique et un réalisateur de talent capable d’obtenir le meilleur de ses acteurs. De plus, ce devait être un film à grand spectacle, de manière à dépeindre la vie de la star sous le meilleur jour possible.

 

Un seul acteur était capable d’être suffisamment proche de la personnalité d’Abdel Halim Hafez, et se déclara haut et fort candidat pour incarner le Rossignol Brun à l’écran, rôle qu’il considérait comme le rêve de sa vie, et auquel il aspirait depuis ses débuts professionnels. Abdel Halim demeurait dans son cœur, et dans toutes les réceptions auxquelles il assistait, il avait l’habitude de chanter ses chansons avec le même brio que son idole. Cela prouva à tous qu’il était le candidat parfait pour le rôle. Cet acteur, c’est le célèbre et ténébreux Ahmed Zaki.

 

Incarner Abdel Halim Hafez est un rêve qui hanta Ahmed Zaki pendant 12 ans. De temps à autres, il annonçait son intention de débuter le tournage du film, mais des empêchements survenaient toujours. Il y a huit ans, cependant, ayant décidé de commencer à se préparer pour le rôle, il a entrepris de rassembler toutes les informations relatives à Abdel Halim, aussi bien en ce qui concernait sa vie privée que professionnelle. Il a tenu à rencontrer la famille d’Halim, puis le scénariste et le réalisateur en vue d’étudier en détail tous les aspects du film et ce, bien qu’il ne soit pas entièrement libre lors de cette période de préparation, puisqu’il a entre temps brillamment incarné les défunts présidents Gamal Abdel Nasser et Anwar El Sadat dans deux films devenus des classiques. Ceux qui pensèrent alors qu’Ahmed Zaki avait tout oublié du film sur Halim étaient loin de la vérité : en fait, il cherchait, pour son grand projet, le bon producteur. A l’origine, il comptait le produire lui-même, mais sa participation à la production d’Ayam El Sadat -Les Jours de Sadat rendait hasardeux pour lui d’entreprendre aussitôt après un autre projet d’une telle envergure.

 

Aussitôt que le scénariste, Mahfouz Abdel Rahman, eut terminé d’écrire le scénario, Ahmed Zaki se hâta d’aller obtenir le consentement de la famille d’Abdel Halim Hafez, consentement que cette dernière lui accorda volontiers en déclarant qu’il n’y aurait pu y avoir de meilleur acteur pour incarner Halim que lui, au point même de poser comme condition que seul Ahmed Zaki en joue le rôle, et d’offrir de faciliter le projet dans la mesure de leurs moyens. Ahmed Zaki cherchait encore un producteur, lorsque Good News Group se proposa. Ahmed Zaki était déjà souffrant depuis quelque temps, mais le producteur, Emad El Din Adeeb, ne jurait que par lui pour le rôle, et décida donc d’entreprendre néanmoins le tournage. Bien que sa foi en Zaki comme acteur n’ait pas été l’unique impulsion derrière ce projet, d’un point de vue plus personnel, soutenir Zaki dans la concrétisation d ’un des rêves de sa vie lui tenait à cœur. Emad El Din Adeeb espérait aussi qu’entamer à pleine vitesse le projet aiderait Ahmed Zaki à triompher de sa maladie ou du moins à lui redonner un peu de forces, et d’ailleurs, le budget fut d’emblée estimé à plus de 17 millions de livres égyptiennes. Quoique dans un état extrêmement fragile, Zaki parvint à terminer toutes ses scènes avant sa mort, et ce fut son destin que de mourir de la même manière que son personnage.

 

Une autre particularité est que c’est son fils, Haitham Ahmed Zaki, qui joue le rôle d’Abdel Halim Hafez jeune et obtient ainsi son premier rôle au cinéma en réalisant le rêve de son père. Le réalisateur, Sherif Arafa, et Emad El Din Adeeb avaient convenu avant même que la maladie de Zaki n’atteigne sa phase terminale qu’Haitham était le meilleur choix pour le rôle, non seulement à cause de leur très grande ressemblance entre père et fils, mais aussi parce qu’au moment du tournage, Haitham Zaki était de la même tranche d’âge que le jeune Halim tel que dépeint dans le film.

 

Finalement, 29 ans après sa mort, le public verra relatée à l’écran la vie d’Abdel Halim Hafez dans un film qui ne sera pas seulement vu pour le portrait qu’il donne d’une légende, mais également pour le tout aussi inoubliable acteur qui l’incarna, Ahmed Zaki. Ainsi, ce qu’attend le monde arabe, c’est donc non seulement le film qui le ravira en évoquant une de ses icônes les plus chères, mais aussi celui qui offrit son tout dernier rôle à une autre idole, désormais tout aussi légendaire. Ce film, c’est celui où deux légendes se fondent l’une dans l’autre.

 

 

 

L’Histoire

 

Tout le monde connaît la vie d’Abdel Halim Hafez du moment où il est né et est devenu orphelin enfant à celui où, son talent émergeant peu à peu, il s’est mis à gravir l’échelle de la gloire jusqu’à devenir l’un des chanteurs les plus connus du monde arabe. Le film, toutefois, présente d’autres aspects de la vie d’Halim, inconnus du public. Trois histoires d’amour s’enchaînent dans la vie du Rossignol Brun tel que l’incarnent dans sa maturité le défunt acteur Ahmed Zaki, et dans sa jeunesse le nouveau venu Haitham Ahmed Zaki. La première avec la fille d’un Pasha, pour laquelle Halim a un véritable coup de foudre au tout début de sa carrière avant d’être connu, histoire passionnée qui s’achève parce que la famille de la jeune aristocrate refuse qu’elle épouse un vulgaire chanteur, qui cause aux deux jeunes gens une profonde souffrance, et suite à laquelle “Didi” _ dont le rôle est joué par l’actrice syrienne Solaf Fawakhergy _ meurt. Dans l’espoir d’occulter sa souffrance, Halim s’abrutit alors de travail. Son second amour sera la défunte et très glamour star de cinéma Soad Hossny, incarnée par Soheir Ragab, liaison secrète qui ne fut révélée que 25 ans après la mort du chanteur et à propos de laquelle le film révèle certains détails, avant d’évoquer la troisième histoire d’amour d’Halim avec une très jeune femme, fille de l’épicier du village où il avait grandi, prénommée Nawal, et jouée par Mona Zaki. Nawal qui, après le décès de son père, vient solliciter Halim pour qu’il l’aide à trouver du travail. Ce dernier, ayant découvert qu’elle était excellente élève à l’école, la prend sous son aile pour qu’elle termine ses études, et la jeune fille tombe folle amoureuse de ce bienfaiteur inattendu, dont la tendresse paternelle l’incite à croire que ce qui les lie est réellement de l’amour. Le choc est cruel lorsqu’elle s’aperçoit de sa méprise, et Halim lui-même s ’attriste de la peine qu’il cause à sa petite protégée.

 

Parallèlement, le film dépeint les proches relations qu’avait Halim avec de nombreux présidents et souverains du monde arabe. On l’appelait “Le Fils de la Révolution”, surnom qu’il ne devait pas seulement, comme on le verra dans le film, au fait qu’il chantait en patriote en faveur de la révolution.

 

Nombreux également sont ceux qui savent qu’Halim souffrait de bilharziose, sans toutefois rien connaître de sa lutte contre la maladie. Certains en avaient peut-être entendu parler, mais là, le public sera pour la première fois témoin de la souffrance qu’il a endurée, de ses séjours à Londres et de l’opération qu’il lui fallut subir. Le film dévoile également l’agonie du chanteur jusqu’aux tout derniers moments de sa vie, moments qui en choqueront plus d’un et grâce auxquels le public et ses fans apprendront enfin qui fut son seul véritable amour, celle dont, en mourant, il tiendra la lettre dans la main.

 

 

 

Les Acteurs

 

A l’affiche figurent quelques-uns des noms les plus connus du cinéma égyptien et arabe, plus un certain nombre de nouveaux venus choisis par Sherif Arafa, le réalisateur. Nombre de rôles importants ont en effet dû être distribués, tels ceux d’Om Kolthoum, de Magdy El Amroussy, de Baligh Hamdy et d’autres personnalités ayant jalonné le parcours artistique d’Halim.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DEVANT LA CAMERA

 

 

 

AHMED ZAKI

Abdel Halim Hafez (dans sa maturité)

 

 

 

Ahmed Zaki est un acteur extraordinairement percutant dans chacun de ses rôles. Il incarne ses personnages de telle sorte que les spectateurs, pris dans son jeu, oublient qu’ils sont en présence d’un comédien et croient être témoins d’un e scène réelle. De plus, Zaki ne se limite jamais à un seul type de rôle : il a joué dans des comédies, des drames, des fictions politiques, avec aussi bien des rôles de gentils que de méchants, n’hésitant pas à plonger dans les plus profondes couches de la société égyptienne de manière à présenter au public de vraies tranches de réalité ordinaire. Sous les traits des minorités de la société égyptienne, il a été là où aucun acteur ne s’était jamais risqué, à l’exemple du boxeur du film  Kaboria  -Le Crabe,  du portier de El Beh El Bawab - M. le Portier, du naïf soldat de El Bareea - L’Innocent , du photographe fauché d’Edhak El Soura Tetlaa Ahla - Souris la photo sera meilleure! Mais il a aussi incarné des personnalités de haut rang, en particulier les deux présidents défunts Gamal Abdel Nasser et Anwar El Sadat dans deux œuvres considérées comme majeures dans le cinéma égyptien moderne, ainsi que des aristocrates comme dans Maali El Wazir - Son Excellence le Ministre, avec le même degré d’excellence que dans son interprétation du portier manipulateur. Il a aussi excellé dans l’interprétation de personnalités mystérieuses et psychologiquement complexées à l’image de ses personnages dans Zowgat Ragel Mohem - Epouse d’un Homme Important  et Emraa Wahda La Tafki - Une femme n’est pas assez.

 

A sa manière, il a remis en question le stéréotype de l’acteur séducteur, s’imposant comme une star alors même qu’il n’avait rien de l’apparence du premier rôle masculin typique : avec sa peau cuivrée et ses cheveux frisés, Ahmed Zaki n’entrait en effet pas dans les canons de beauté standard du cinéma égyptien. Quand bien même, il est devenu l’acteur que tous les producteurs s’arrachaient, ceux-là mêmes qui, au début de sa carrière, refusaient de lui offrir le moindre rôle, de même qu’un objet de désir pour des millions de femmes.

 

Depuis son premier rôle au cinéma en 1974 dans Bedour, et malgré son jeune âge à ses débuts, Ahmed n’a jamais renoncé à ses rêves et à ses idéaux, n’acceptant que des rôles en lesquels il croyait vraiment. Il a ainsi fait ses preuves dans bien des rôles secondaires et parmi d’autres stars comme dans Mowad Ala El Ashaa - L’Invitation à Dîner et Shafika and Metwally.

 

Tout au long de ce parcours artistique riche de 32 années de créativité, Ahmed Zaki fut à l’affiche de 55 films, aux côtés de certaines des vedettes les plus connues de son temps, collaborant avec les scénaristes et les réalisateurs les plus en vue. La diversité de ses rôles choqua souvent le public, à l’exemple de son personnage dans El Pasha - L’empereur, mais c’est cette diversité-même qui lui valut le titre “d’empereur de l’interprétation”.

 

Ahmed Zaki débute sa carrière sur les planches avec un petit rôle dans la pièce Hello Shalaby, dans le cadre de ses études à l’Institut des Arts et du Théâtre. Diplômé en 1973, il participe à son premier film, Abanaa El Samt - Les Fils du Silence, en 1974. Son talent s’illustre ensuite auprès de certaines des actrices les plus appréciées de l’époque, telle Soad Hosny et Madiha Kamel, et sous la direction de réalisateurs majeurs dans des rôles qui lui vaudront de nombreux prix, dont celui du meilleur acteur de la part de l’Egyptian Movie Association pour son rôle dans Eyoun La Tanam - Les Yeux Ouverts. Puis, en 1987, il reçoit deux autres récompenses de meilleur acteur au Festival du Film Carlo Vivary et au Festival International du Film de Damas, pour son rôle dans Zawgat Ragol Mohem - Epouse d’un Homme Important.  En 1992, nouveau prix d’interprétation au Festival International du Film de Carthage pour Ded El Hekouma - Contre le Gouvernement. Quant au président égyptien Hosny Mubarak, il l’a récompensé d’une médaille d’honneur en Arts et Sciences pour sa performance dans Ayam El Sadat - Les Jours de Sadat.

 

Dans Halim, Ahmed Zaki interprète Abdel Halim Hafez dans sa maturité, et toutes les scènes qui le concernaient étaient quasiment achevées avant qu’il ne décède, l’acteur ayant affirmé au début du tournage que c’était sa volonté de revenir devant la caméra après sa pénible lutte contre la maladie afin de réaliser son rêve de tourner enfin ce film sur le Rossignol Brun. Son sentiment était que sa vie et celle du chanteur étaient similaires par bien des aspects : originaires du même village, ils ont tous deux souffert à un moment ou un autre de leur vie d’une bilharziose contractée en nageant dans la même rivière, ce que tous les enfants du village ne pouvaient s’empêcher de faire tant le poisson y était abondant.

 

En ce qui concerne sa capacité à interpréter le personnage d’Halim, Zaki précisait : «  j’ai su interpréter des personnages difficiles comme Taha Hussein, l’une des plus importantes figures littéraires arabes, ainsi qu’Abdel Nasser et Sadat. De mon point de vue, interpréter ne se limite pas seulement à l’apparence. Je plonge au plus profond de la personnalité de mes personnages à l’aide de tout ce que j’ai pu rassembler comme information sur eux. Pour Halim, ce fut différent, parce qu’il a toujours fait partie de ma vie. J’ai grandi avec ses chansons et toutes, qu’elles soient sentimentales ou patriotiques, m’ont bouleversé. Halim n’était pas seulement une belle voix, c’était avant tout un artiste, extrêmement intelligent et talentueux... captif d’un corps malade. Halim, c’était à lui seul le chant de la lutte, du succès, de la maladie, de la souffrance, et je ne peux qu’espérer l’interpréter sous une forme qui plaira au public. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HAITHAM AHMED ZAKI

Abdel Halim Hafez

 

 

 

Haitham Ahmed Zaki est un nouveau visage connu pour être le fils du récemment défunt Ahmed Zaki et de la défunte vedette de l’écran Hala Fouad. Personne ne savait qu’il désirait, ou même qu’il savait jouer la comédie jusqu’à ce que le réalisateur Sherif Arafa le choisisse pour le rôle d’Abdel Halim Hafez à ses débuts.

 

Quoiqu’ayant tout d’abord longuement hésité à débuter sa carrière par un rôle aussi épineux, il n’a pu résister au désir de participer à la concrétisation du rêve de son père. Ce n’est toutefois que lorsqu’il a vu à quel point tous étaient impressionnés par l’ excellence de son interprétation, qui fut une surprise pour lui aussi, que ses craintes se sont réellement dissipées. De l’avis de tous, son père lui a transmis l’amour du métier et depuis, l’équipe de tournage est persuadée que le talent est bel et bien héréditaire!

 

Haitham s’est lui-même mis à croire qu’il en avait le jour où son père le lui a dit après l’avoir vu jouer à l’âge de 11 ans le rôle de Shylock dans Le Marchand de Venise, de Shakespeare. Haitham affirme que la confiance de son père en son talent était inébranlable et qu’il lui a un jour dit qu’il deviendrait un grand acteur du monde arabe. « Mon père a été définitivement convaincu de mes talents d’acteur en me voyant jouer une scène du Parrain, avec Marlon Brando, précise Haitham. A partir de ce jour-là, nous nous sommes mis à échanger les rôles, lui jouant le fils et moi le père ou vice versa. »

 

« Mon père ne m’a jamais dissuadé de jouer la comédie, bien au contraire, ajoute Haitham. Il souhaitait de tout cœur que je devienne acteur, mais ce n’est qu’avec Halim que j’ai enfin eu la chance de montrer ce dont je suis capable. C’est M. Adel Adeeb qui a suggéré que je joue le rôle d’Halim jeune et cela, bien avant que mon père ne décède. Comment aurais-je pu refuser de participer au plus grand rêve de mon père?  Mais pour être franc, même si le film était l’occasion rêvée de faire mes preuves en tant qu’acteur, j’aurais préféré qu’il soit plutôt mon cinquième ou sixième, car ainsi j’aurais eu davantage d’expérience pour incarner le personnage d’envergure qu’est Halim!

 

« Les conditions dans lesquelles j’ai débuté ma carrière auraient été difficiles pour n’importe quel acteur, ajoute Haitham, non seulement parce que c’était mon tout premier film, mais surtout parce qu’il m’a fallu débuter le tournage deux semaines après la mort de mon père, alors qu’il était tout pour moi. Et pour corser encore les choses, je devais jouer le rôle d’une véritable icône, déjà interprétée pour moitié par le grand Ahmed Zaki, face auquel je ne peux soutenir la comparaison. Je suis de nature plutôt timide, mais imaginer mon père près de moi à m’encourager m’a cependant donné le courage d’affronter la caméra. »

 

« Travailler sous la direction d’un réalisateur de l’envergure de Sherif Arafa, qui n’a cessé de m’encourager de ses conseils, m’a fait bénéficier d’une solide expérience en très peu de temps, conclut Haitham. Sans compter que collaborer avec un producteur de l’importance de Good News Group est une réelle opportunité, car c’est une compagnie toujours en quête de progrès, soucieuse de faire évoluer l’art cinématographique. »

 

Jouer la comédie et devenir acteur tenaient donc à cœur à Haitham, mais il craignait d’échouer, notamment parce qu’il est le fils du légendaire Ahmed Zaki qui excellait dans chacun de ses rôles. Il hésita donc à satisfaire sa passion de la comédie par crainte de la comparaison qui ne manquerait pas d’être faite avec son père et qui, selon lui, ne pouvait être que défavorable. Ce fut cependant la foi qui joua son rôle, et il faut croire que le destin de Haitham Zaki était d’ajourner ses examens annuels et de jouer devant une caméra pour la première fois de sa vie. Inutile de préciser que son premier jour de tournage fut particulièrement éprouvant. Cependant, dès qu’il fut devant l’objectif, et grâce aux encouragements de Sherif Arafa, son anxiété se dissipa peu à peu, même s’il demeura tendu jusqu’à ce que les applaudissements, à la fin de sa première scène, lui prouvent que les membres de l’équipe de tournage étaient enchantés, convaincus qu’ ils étaient d’être témoins de la naissance d’un tout nouveau talent.

 

Haitham redoute toutefois toujours que les spectateurs ne l’acceptent pas, ne serait-ce que parce que le film ne lui permet pas vraiment d’user de toute sa palette d’acteur dans la mesure où il s’agit avant tout d’être aussi fidèle que possible à la pers onnalité d’Halim. Nombreux sont ceux qui envient néanmoins à Haitham Zaki cette formidable percée. Il estime quant à lui que c’était une véritable gageure, et qu’il n’était pas vraiment prêt pour, mais qu’il a néanmoins fait de son mieux. Il espère de tout cœur que le film plaira et que le public appréciera son interprétation, parce qu’à son sens, l’approbation des spectateurs sera le seul facteur qui l’incitera à poursuivre son parcours artistique. Son souhait est de suivre les traces de son père, mais tout dépendra de l’opinion et du soutien du public.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MONA ZAKI

Nawal

 

 

 

Mona Zaki est une des étoiles montantes du cinéma égyptien, et figure sur la liste des actrices les plus demandées, avant même la plupart des actrices de sa génération. Elle ne se limite toutefois pas au cinéma pour la jeunesse, puisqu’elle est également une des rares actrices actuelles qui participe encore aux œuvres de la génération précédente. C’est d’ailleurs la troisième fois qu’elle joue aux côtés de Ahmed Zaki, après lui avoir déjà donné la réplique dans Edhak El Soura Tatlaa Helwa - Souris, la photo sera meilleure! et Ayam El Sadat - Les Jours de Sadat, où elle joue le rôle de la jeune Gehan El Sadat lorsqu’elle s’éprend de Sadat. Elle vient aussi de terminer le tournage de Dam El Ghazal - Sang de Daim (Maroon) dont elle partage l’affiche avec les deux stars Nour El Sherif et Yousra.

 

Mona a débuté sa carrière à l’écran dans des feuilletons télévisés toujours parmi les plus populaires de la télévision égyptienne. Bien qu’elle ait fait une apparition dans El Qatl El Laziz - La Mort à Petit Feu du réalisateur Ashraf Fahmy aux côtés de Mervat Amin et de Elham Shahin, sa première percée intervient avec Saeedi Fi El Gamaa Al Amerikya - Saeedi à l’Université Américaine, tout premier film à viser spécifiquement la jeunesse. Dès ce premier rôle, et dans les 12 autres qui ont suivi, Mona a fait preuve de ses talents d’actrice, et notamment dans son tout dernier film, Abou Ali, l’année dernière, ou encore dans le cadre de la comédie avec son rôle dans Khalty Faransa - Ma Tante Faransa, où elle excelle à tous les niveaux.

 

Dans Halim, Mona joue le rôle de Nawal, la jeune fille pauvre qui, après le décès de son père, l’épicier du village dont Halim est originaire, sollicite ce dernier pour qu’il l’aide à trouver du travail. Halim décide alors de l’adopter et de l’éduquer, alors que la jeune fille, elle, se méprend sur l’attention qu’il lui porte, et est profondément choquée lorsqu’elle se rend compte de son erreur.

 

Mona est très heureuse d’avoir pu jouer pour la troisième fois avec le grand Ahmed Zaki et d’avoir eu la chance de terminer toutes ses scènes avec lui avant son décès. Elle est aussi ravie d’avoir pu participer à cette œuvre majeure qu’est la biographie d’Abdel Halim Hafez. Bien que beaucoup aient tout d’abord cru qu’elle jouerait le rôle de la défunte artiste Soad Hosny, avec qui elle présente une frappante ressemblance, elle préfère avoir incarné Nawal, à cause des diverses facettes du personnage, qui aident à dévoiler certains aspects de la personnalité d’Halim que peu connaissent. Elle espère que le film aura autant de succès que l’espérait Ahmed Zaki.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOLAFFAWAKHERGY

Didi

 

 

 

Solaf Fawakhergy est une actrice syrienne renommée depuis sa toute première apparition au cinéma en 1977 dans le film El Terhal - Le Départ, du réalisateur Raymond Boutros. Depuis, elle a mis un point d’honneur à se prouver à elle-même qu’elle est une actrice à multiples facettes, à l’affiche de 3 pièces de théâtre et d’une quarantaine de téléfilms et feuilletons de la télévision syrienne.

 

Solaf Fawakhergy a reçu de nombreux prix comme meilleure actrice pour son œuvre télévisée dans divers festivals arabes, tout particulièrement pour les séries Saqr Qureich et Shahrazad, et est devenue une star permanente des séries de Ramadan TV, en plus d’être une actrice que le public arabe apprécie de voir dans toute œuvre majeure.

 

La participation de Solaf dans Halim fut une surprise aussi bien pour elle que pour son public. Il y avait longtemps que des acteurs issus de différents pays arabes ne s’étaient plus donnés la réplique dans le même film, aussi la décision d’Emad El Din Adeeb d’intégrer l’actrice syrienne dans son film était-elle plutôt risquée.

 

Solaf Fawakhergy confirme d’ailleurs que lorsque le producteur l’a contactée pour lui proposer un rôle dans Halim, elle a d’abord hésité, parce qu’elle n’avait jamais songé à travailler pour le cinéma égyptien, très différent du syrien. Mais aussitôt qu’elle a su que le rôle titre était tenu par Ahmed Zaki et que le réalisateur était Sherif Arafa, elle a aussitôt accepté sans rien savoir du film ou même de son rôle, en dehors du fait que son personnage était Didi, le premier amour d’Abdel Halim. Solaf a tenu toute l’affaire secrète jusqu’à ce que le tournage et le nom de ses interprètes soient annoncés dans les médias, suite à quoi elle a chaudement été félicitée de toutes parts. Lorsque, deux mois après le coup de fil, elle a fait la connaissance de Sherif Arafa pour la première fois, ce dernier a déclaré qu’elle était la Didi qu’il avait toujours imaginée. Au cours du tournage, une dizaine de propositions lui ont été faites pour travailler en Egypte, mais elle les a toutes déclinées dans l’attente de la réaction du public égyptien à son rôle dans Halim , un public qu’elle sait composé en partie de spectateurs arabes réellement férus de cinéma.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

GAMAL SOLIMAN

Ramzy

 

 

 

Gamal Soliman est lui aussi une star syrienne dont la réputation s’est construite sur ses rôles dans des feuilletons historiques diffusés à la télévision syrienne, et notamment son personnage dans la série Salah El Din El Ayouby.

 

Dans Halim, Gamal interprète Ramzy, un présentateur de la radio égyptienne particulièrement proche d’Abdel Halim Hafez, qui parvint à convaincre ce dernier d’enregistrer pour les ondes plusieurs interviews dans lesquelles Halim parlait de son enfance et de ses débuts.  Gamal réussit lui aussi à terminer toutes ses scènes prévues avec Ahmed Zaki avant que ce dernier ne disparaisse, scènes tournées dans une réplique du studio d’ enregistrement tel qu’il était à l’époque. Ce rôle, Gamal l’a accepté sans la moindre hésitation, car il a lui aussi grandi en écoutant les airs révolutionnaires d’Halim, et dit avoir appris à aimer grâce à ses chansons sentimentales. C’est pour lui un honneur que d’avoir été choisi pour un tel film par un réalisateur d’une telle renommée et un producteur aussi dévoué qu’Emad El Din Adeeb. Jamais il n’aurait imaginé qu’un jour il participerait à un projet qui soit un tel hommage au Rossignol Brun, pas plus qu’il n’espérait se trouver face à l’empereur du cinéma égyptien, Ahmed Zaki.

 

 

 

 

 

 

 

EZZAT ABO OUF

Mohamed Abdel Wahab

 

 

 

Ezzat Abo Ouf est un musicien reconverti dans la comédie dans les années 70 après le démantelement de l’orchestre qu’il formait avec ses sœurs et connu sous le nom des Quatre M. Bien qu’il n’ait tout d’ abord joué que des petits rôles dans des films et feuilletons, il s’est vite fait un nom en excellant dans les rôles de méchants, notamment à la télévision. Il a jusqu’à présent joué dans plus de 23 films et s’est vu décerner le prix de meilleur acteur dans plus d’un festival pour son rôle dans Asrar El Banat - Secrets de Filles, considéré comme un jalon du cinéma égyptien.

 

Ezzat Abo Ouf joue dans Halim le rôle du musicien Mohamed Abdel Wahab, qui fut très proche du chanteur et fonda avec ce dernier la maison de production Sout El Hob - Voix de l’Amour. C’est lui qui encouragea Halim au tout début de sa carrière, certain que l’avenir ouvrirait grand ses portes à ce dernier.

 

 

 

 

DERRIERE LA CAMERA

 

 

 

 

SHERIF ARAFA

Réalisateur

 

 

 

Sherif Arafa est l’un des plus grands réalisateurs du cinéma égyptien, et a fait ses débuts de réalisateur en 1987 dans El Aqzam Kademoun - Les Nains Arrivent. Depuis ses débuts dans l’univers de la réalisation, Sherif a dirigé les plus grands acteurs, notamment dans le cadre de 6 films consécutifs avec Adel Imam, tous à connotation politique, ce qui aida à témoigner de sa philosophie en tant que réalisateur. Il en tourna 2 autres avec Ahmed Zaki, Halim étant leur troisième collaboration après El Daraga El Talta - Troisième Echelon, et Edhak El Soura Tetlaa Helwa - Souris, la Photo Sera Meilleure.

 

C’est grâce à ses débuts comme assistant réalisateur auprès des meilleurs réalisateurs de son temps, parmi lesquels Hassan El Imam, Mohamed Khan et Atef Salem, en plus de sa collaboration avec son père, Saad Arafa, que Sherif parvint à faire ses preuves au sein d’une génération de géants.

 

Le choix de Sherif Arafa par Good News Group ne s’est pas fait au hasard : Sherif est connu pour son aptitude à toujours choisir le meilleur acteur pour un rôle, en plus de son habileté à encourager cet acteur à s’oublier pour plonger au plus profond de son personnage.

 

Sherif Arafa affirme que depuis le début, il avait convenu avec Emad El Din Adeeb qu’Haitham Zaki jouerait le rôle d’Halim jeune, dans la mesure où il aurait été ridicule de faire jouer à Ahmed Zaki le rôle d’un jeune homme de vingt ans. Il a été convaincu de la pertinence de son choix après avoir vu un bout d’essai d’Haitham dans l’une des scènes de son père, essai au cours duquel il a trouvé beaucoup de talent au jeune Zaki, opinion renforcée par les interprétations ultérieures de ce dernier. Arafa estime son film colossal dans tous ses aspects, que ce soit au niveau de la production ou du casting, ou même par le style de tournage, absent depuis un certain temps du cinéma égyptien. Un tournage qui s’est étalé sur 11 semaines, dont 4 pour Ahmed Zaki et 7 pour Haitham, et qui s’est effectué dans divers lieux, avec davantage de scènes extérieures qu’intérieures, en plus d’un tournage d’une semaine à Londres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MAHFOUZ ABDEL RAHMAN

Scénariste

 

 

 

Mahfouz Abdel Rahman, le scénariste d’Halim, a débuté sa carrière comme journaliste avant de se consacrer à l’écriture de nouvelles, puis de scénarios de feuilletons à partir de 1965, parmi lesquels ceux de Bawbet El Halawany et Om Kalthoum en plus de nombreuses pièces de théâtre.

 

Il a également écrit ceux de  Nasser 56, avec Ahmed Zaki, et d’El Kadesseya, pour le défunt réalisateur Salah Abou Seif. C’est cette première collaboration qui a encouragé Zaki à le solliciter pour s’informer sur, et relater les évènements de la vie d’Abdel Halim Hafez au travers de ce scénario qui impressionna Zaki par l’ampleur de sa documentation et obtint l’approbation sans réserve de la famille du chanteur.

 

En ce qui concerne le scénario, Mahfouz explique : « Je n’ai pas cherché à documenter les événements, mais à transcrire ce qu’était la vie en Egypte telle qu’Abdel Halim Hafez l’a vécue en son temps même si, bien entendu, l’imagination joue son rôle dans certaines situations, et que c’est là que s’exerce la créativité. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Liste artistique

 

 

 

Abdel Halim Hafez (dans sa maturité)           Ahmed Zaki

Abdel Halim Hafez                                  Haitham Ahmed Zaki

Nawal                                                        Mona Zaki

Didi                                                           Solaf Fawakhergy

Ramzy                                                      Gamal Soliman

Mohamed Abdel Wahab                         Ezzat Abo Ouf

 

 

 


 

Liste technique

 

 

 

 

 

Réalisateur                                                   Sherif Arafa

Scénario                                                       Mahfouz Abdel Rahman

Superviseurs Good News Production       Sameh Gobran

Adel Adeeb

Producteur exécutif                                     Amin El Masry

Régisseur Production Manager             Essam Saber

Producteurs de direction     Producer Directors           Amro El Masry

                                                                                              Islam Hamza

                                                                                              Mohamed El Dayasaty

Producteurs exécutifs                                 Wessam Azmy

                                                                       Omar Arafa

                                                                       Karim Youssef

                                                                       Medhat Ghaly

Executive Director                                    Ahmed Alaa El Deeb

D.O. P                                                           Ayman Abou El Makarem

Montage                                                       Moataz El Kateb

Musique                                                        Ammar El Sherei

Directeur artistique                                      Onsi Abo Seif

Décor                                                            Tamer Ismael

                       Amal Mansour

Superviseur Décor                                      Mowahed Khalil

Costume                                                       Dina Nadim

Costume Executive                      Inas Abdallah

                                               Amgad Nagib

                                               Reda Ezzat

Son                                                    Ahmed Abdel Khalek

Sound Design & Mixing      Empire

Cameraman                         Ahmed Youssef

                        Ahmed Mokhtar

 

Light Supervisor               Ahmed Hassan El Gamal

 

Light Technician                   Mahmoud Ahmed Ibrahim

                                                           Atef Sayed Ahmed

                                                           Hesham Ali Mahmoud

 

Camera Supervisor:            Mohamed Hussein

Camera Assistant:   Ahmed Samir Abdo

                                   Nasser Fathy Ahmed

                                   Selim Hassan Moustafa

                                   Abdel Hameed El Sayed Abdallah

                                   Mohamed Maher Faheem

Camera Technician:            Kamal Ismael Youssef

Crane Technician:    Mohamed Eid Mahmoud

 

Voice Engineer:       Ahmed Abdel Khalek

Voice Assistant:       Alaa Abdel Khalek

 

Clapperboard:                      Khairy Farag

Photography:            Hassan Fouad Adam

 

 

 Studio Director        Casting Company

                                   Ahmed Hassan

 

Assistant of Studio Director           Adel Tork

 

 

Accessories              Gamal Agamy

Accessories' Assistant        Sayed Ahmed

 

Ahmed Zaki's make up: Dominique “France"

                                   Christine "England"

Mona Zaki's make up:         Zeinab

 

Maquillage                            Hassan Taha

 

Produced By:                        Good News Group

Production Supervised By: Sherif Arafa films