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Romanzo Criminale,
la nouvelle vague du polar italien. »
Cognac 2006 - en competition
StudioUrania et Rai Cinema
présentent
Un film de
Michele Soavi
ARRIVEDERCI
AMORE, CIAO
avec
Alessio Boni
Michele Placido
Carlo Cecchi
Alina Nedelea
Et la participation de Isabella
Ferrari
D'après le roman
“Arrivederci Amore” de Massimo Carlotto
publié aux éditions Métailié
Produit par Conchita Airoldi et Dino Di Dionisio
Une coproduction StudioUrania, Rai Cinema et Wild Bunch
Durée du film : 1h48
Le réalisateur Michele Soavi et
sont à Cognac du 6 au 9 avril.
Sortie le 26 Juillet 2006
Sortie nationale 26 Juillet 2006
Presse Distribution
bossanova / michel burstein pan-européenne
edition / wild bunch
32 bd St Germain – 75005 Paris 26 rue des Carmes – 75005 Paris
tel
01 43 26 26 26 Tél. : 01 53 10 42 50 / Fax : 42 69
Fax : 01 43 26 26 36 [email protected]
[email protected] www.pan-europeenne.com
www.bossa-nova.info www.wildbunch.biz
Synopsis
Ex-militant d'extrême gauche, Giorgio a passé plusieurs années en Amérique centrale
pour échapper à
Note d'intention du
réalisateur
Avec Arrivederci Amore, Massimo Carlotto a
envisagé le polar comme métaphore de la réalité contemporaine. Le protagoniste,
Giorgio Pellegrini, est un homme arrogant et
désabusé, cynique et sentimental tout à la fois. C'est un ancien terroriste
qui, pour échapper à une lourde condamnation, s'est réfugié dans une forêt
d'Amérique centrale, près d'un fleuve aux eaux troubles. Giorgio veut rentrer
chez lui et se bâtir une vie respectable, coûte que coûte. Pourtant, son
parcours sera tout le contraire d'une rédemption. Car – terrible ironie – il
sombrera dans la violence la plus aveugle au moment même où il aspire à mener
une vie normale, comme si l'époque était devenue folle.
Comme le dit Carlotto, ce roman est une
enquête sans fard sur le monde d'aujourd'hui. Il n'y a plus de recherche des
coupables : tous sont coupables. Il n'y a pas non plus de recherche de la
vérité : la seule vérité est la mort. Giorgio, qui autrefois a commis un crime,
peut être réhabilité par la société bourgeoise qui l'avait renié. Arrivederci Amore
est un polar terrible traversé par des vapeurs de soufre, des climats
hallucinés et extrêmes, qui brosse un tableau social aussi paradoxal
qu'inquiétant.
A propos de Arrivederci Amore
Par Massimo Carlotto
L'idée d'Arrivederci Amore est née du désir d'écrire un roman sur les pires
individus de ma génération – ceux qui ont choisi la voie condamnable de la
lutte armée et qui, une fois vaincus, ont préféré ne
pas payer leur dette à la société. Entre le repentir, la délation et les
chantages, ils ont ainsi réussi à éviter la prison à vie. J'ai alors vu dans
l'histoire de ces hommes qui ont choisi la délinquance, la possibilité
d'explorer d'autres aspects du criminel moderne et avant tout leur quotidien,
leurs relations humaines et amoureuses afin de révéler le mal qui guide chacune
de leurs actions. C'était une réflexion nécessaire pour un homme de ma
génération qui a toujours eu une conception romantique et révolutionnaire de la
délinquance. À cette époque, l'activisme guidé par un certain jusqu'auboutisme
idéologique pouvait avoir un sens, mais aujourd'hui il n'y a plus aucune
justification, pas même sociologique, à quelque forme de criminalité qui soit.
En voyant l'adaptation qu'a tirée Michele Soavi du
livre, j'ai été enthousiaste car j'ai eu le sentiment profond de retrouver
intacts les thèmes et les personnages que j'avais développé.
ENTRETIEN AVEC MICHELE SOAVI
Qu'est-ce qui vous a intéressé dans le
roman de Massimo Carlotto ?
Au cours des dix dernières années, j'ai essentiellement travaillé
pour la télévision et j'étais à la recherche d'un sujet suffisamment fort pour
que je ressente la nécessité d'en faire un long métrage de cinéma. C'est
exactement ce que j'ai éprouvé en découvrant le livre semi autobiographique Arrivederci Amore.
En effet, à travers le genre du polar, Massimo Carlotto
parle de l'Italie d'aujourd'hui et évoque des personnages réels : ce n'est pas
un hasard puisqu'il a lui-même été militant d'extrême gauche dans les années
70-80 et qu'il a donc vécu la plupart des événements qu'il relate. Du coup, le
roman est d'un réalisme quasi tangible que j'ai peu vu en littérature.
D'autre part, j'ai été très impressionné par le dénouement
foncièrement sombre et désespéré du livre qui, à mes yeux, réinvente les codes
du polar contemporain où, le plus souvent, le Bien finit par triompher du Mal…
Le contexte politique des années 70 semble inspirer plusieurs
cinéastes italiens d'aujourd'hui, comme Marco Bellochio
(Buongiorno Notte)
ou Michele Placido (Romanzo
Criminale).
Absolument. Ce lourd passé politique est, à mes yeux, la seule
chose importante que le cinéma italien ait à dire aujourd'hui car notre société
est le produit direct de ces "années de plomb". Bon nombre
d'assassins de cette époque courent toujours et ont même entamé de brillantes
carrières politiques. Je crois donc qu'il y a comme un sentiment d'urgence à
aborder ces thématiques dans des œuvres de fiction. C'est ce qui m'a poussé à
adapter Arrivederci Amore.
Comment avez-vous abordé le travail d'écriture ?
Même si le livre semble se prêter facilement à l'adaptation
scénaristique, ce travail s'est avéré plus complexe que prévu car je tenais à
un traitement réaliste. Par ailleurs, nous avons éliminé certains aspects
obscènes du livre qui passent mieux à l'écrit qu'à l'image. Il y a donc eu une
vingtaine de versions différentes du script et tout au long de cette phase de
développement, plusieurs scénaristes sont intervenus pour ajouter un dialogue
ou résoudre un problème de rythme. Pour autant, c'est Franco Ferrini qui a fait l'essentiel du travail.
Le film est découpé en trois actes.
Oui, je tenais à une structure ternaire. Dans le premier acte –
qui va du début à la liaison avortée entre Giorgio et Flora – le protagoniste
semble hésiter constamment entre sa posture de victime et de bourreau. Au
deuxième acte, Giorgio réalise son rêve : il amasse suffisamment d'argent pour
s'intégrer à la société. Enfin, troisième acte : il ouvre son restaurant et
rencontre Roberta.
Giorgio est un personnage aux multiples facettes…
Oui, c'est un personnage d'une grande densité : ce n'est pas
seulement un voyou, mais un type qui aspire à mener une vie normale et à se
fondre dans la masse. Pour lui, la fin justifie les moyens et il atteint
d'ailleurs son but…. Pourtant, dans le même temps, nous avons essayé, avec Alessio Boni, de donner au personnage une certaine
innocence : par exemple, il a un côté presque enfantin dans les scènes avec Isabella Ferrari qui incarne Flora.
Il semble moins cynique que dans le livre.
Je tenais effectivement à ce que le spectateur puisse davantage s'identifier
à Giorgio que dans le roman. Lorsqu'il rencontre Roberta, la fraîcheur et
l'innocence de la jeune fille rejaillissent sur lui en quelque sorte. Je
voulais qu'à ce moment-là du film, le public se prenne à espérer que l'amour a
triomphé – jusqu'au dénouement où tout bascule de manière totalement
inattendue…
La caméra est constamment en mouvement…
Pour moi, la caméra est comme l'âme du protagoniste : les
mouvements d'appareil expriment donc le sentiment constant d'
intranquillité qui l'assaille. De fait, Giorgio est en permanence sur le
qui-vive et ses moments d'apaisement sont de courte durée. Cela renvoie
d'ailleurs au sentiment d'urgence dont j'ai parlé plus haut.
L'eau est également un élément qui revient tout au long du film.
Elle exprime ce même sentiment de trouble et d'agitation propre à
Giorgio. D'ailleurs, dans le film, l'eau est constamment sombre et mouvante,
comme celle du fleuve d'Amérique centrale où commence l'histoire.
Le film est ponctué de séquences à la lisière du fantastique.
Je voulais qu'il y ait dans ce récit profondément réaliste des
moments oniriques qui évoquent le cinéma de Dario Argento ou de Mario Bava. J'ai toujours aimé explorer la
part sombre de l'âme humaine en m'engouffrant dans la brèche du fantastique :
d'une certaine façon, les 90 premières minutes du film ne prennent vraiment
sens qu'au vu des dix dernières…
Comment avez-vous travaillé la photo et les couleurs ?
Le film a été tourné en format anamorphique pour donner plus
d'ampleur au cadre. Je pense que c'est parce qu'après avoir travaillé aussi
longtemps pour la télévision, j'avais besoin d'espace ! Surtout, ce dispositif
me permettait d'obtenir la même netteté pour les éléments situés au premier
plan comme en arrière-plan.
Nous avons opté pour trois gammes de couleurs. Le premier acte est
tourné dans des teintes assez vives qui évoquent un univers onirique. Le
deuxième acte est plus monochrome, entre gris et vert, car il y est surtout
question d'enrichissement crapuleux et de l'assassinat des complices de
Giorgio. Enfin, le dernier acte se rapproche d'un noir et blanc ponctué de
quelques couleurs vives. Pour moi, la palette chromatique, comme la caméra,
évolue en fonction des états d'âme du protagoniste : elle est constamment en
mouvement.
A quoi la mouche du début fait-elle allusion ?
Elle introduit une dimension de farce dans un univers très
corseté. Je voulais suggérer qu'en Italie, la justice est pareille à une pièce
de théâtre et qu'elle repose sur une vaste supercherie : quand on voit le juge
écraser la mouche avec son marteau, il fait penser à un personnage grotesque de
comédie !
Vous avez confié le rôle d'Anedda à
Michele Placido, très célèbre en Italie.
Michele Placido est devenu extrêmement
populaire en Italie en se construisant une image positive grâce à son
interprétation du commissaire Cattani dans la série La
Piovra. Cela m'amusait d'utiliser son physique de
personnage sympathique pour en faire la pire ordure qui soit ! On a également
travaillé l'accent sarde de son rôle qui, en Italie, est objet de moqueries…
C'est Alessio Boni, qu'on a découvert en
France avec Nos Meilleures Années, qui interprète Giorgio.
Il fait partie de la génération montante et il interprète le plus
souvent des personnages attachants en proie à la souffrance. Là encore,
j'aimais bien l'idée de révéler toute l'expressivité de son jeu : c'est
beaucoup plus intéressant de faire jouer un personnage trouble et violent par
un comédien au visage d'ange que par un acteur qui a l'air du parfait salaud !
Et surtout, cela permet plus facilement au public de s'identifier à lui.
DERRIÈRE LA CAMÉRA
MICHELE SOAVI –
Réalisateur
Né à Milan en 1957, Michele Soavi fait
ses débuts au cinéma comme assistant d'Aristide Massaccesi,
alias Joe d'Amato et de Lamberto
Bava. Mais c'est sa rencontre avec Dario Argento qui s'avère déterminante pour le futur réalisateur
: après avoir été assistant sur Ténèbres, Phenomena
et Opéra, il signe le documentaire Dario
Argento’s World of Horror, salué par le public et
la critique dans le monde entier. En 1987, il tourne son premier long métrage, Bloody
Bird, qui remporte un prix au festival du film
fantastique d'Avoriaz. L'année suivante, il est réalisateur de seconde équipe
sur Les Aventures du Baron de Munchausen de Terry Gilliam. Il collaborera
également avec ce dernier sur Les Frères Grimm.
Devant le succès de Bloody Bird, Dario Argento lui confie la
réalisation de Sanctuaire (1989) et de La Setta
(1991) qui consacrent le cinéaste milanais comme l'un des nouveaux maîtres de
l'horreur des années 90, en Europe comme aux Etats-Unis. Mais, cherchant à se
défaire de l'étiquette d'héritier de Dario Argento, il déconcerte son public avec Dellamorte
Dellamore, qui mêle humour noir et épouvante.
Reste que tous les films de Soavi sont marqués par sa
passion pour la peinture : "Dans Dellamorte
Dellamore, je me suis inspiré de Magritte, Boechlin et Friedrich," explique-t-il, "tandis
que dans Sanctuaire, je me réfère directement à Boris Vallejo."
A partir de 1999, Michele Soavi tourne
essentiellement pour la télévision : c'est ainsi que Uno
Bianca, en 2000, séduit 12 millions de
téléspectateurs. Arrivederci Amore Ciao marque son retour au cinéma.
MASSIMO CARLOTTO –
Auteur du livre
Né à Padoue en 1956, Massimo Carlotto
est militant de "Lotta Continua",
groupuscule d'extrême gauche, dans les années 70-80. Accusé à tort de
l'assassinat d'une jeune femme, il est incarcéré et profite d'un nouveau procès
pour s'enfuir à Paris, puis au Mexique où la police l'arrête et le torture. Dès
son retour en Italie, il est condamné à une très lourde peine, avant d'être
gracié en 1993.
Son expérience de la pègre italienne et des milieux marginaux,
comme les enquêtes qu'il a lui-même menées sur des faits divers, lui confère
une place à part dans le panorama de la littérature policière. Il doit
notamment sa popularité à son personnage récurrent, le détective privé
Alligator, ex-chanteur de blues et homme épris de vérité et de justice.
Directeur de collection aux éditions E/O en Italie, il collabore
régulièrement à plusieurs journaux. Il écrit pour le théâtre et a publié de
nombreux romans, dont six ont été traduits en français : En Fuite, La
Vérité de l'Alligator, Arrivederci Amore, Le Maître des Nœuds, Rien, Plus Rien
au Monde et L'Immense Obscurité de la Mort.
DEVANT LA CAMÉRA
ALESSIO BONI
(Giorgio)
Né à Sarnico, il est diplômé de
l'Académie Nationale d'Art Dramatique Silvio d'Amico.
En 1995, il complète sa formation en suivant des cours de théâtre à Los Angeles. Il fait ses débuts sur scène dans Le Songe
d'une Nuit d'Eté, Peer Gynt et L'Avare. Révélé par Nos Meilleures
Années de Marco Tullio Giordana
en 2003, il est à l'affiche de La Bestia Nel Cuore de Cristina Comencini en 2005.
Filmographie
2005 IN CERCA DEL MISTERO de
Roberto Andò
ARRIVEDERCI
AMORE, CIAO de Michele Soavi
LA BESTIA NEL
CUORE de Cristina Comencini
2004 UNE FOIS QUE TU ES NE
de Marco Tullio Giordana
LA PAURA DEGLI ANGELI de
Angelo Longoni
LA CACCIA de Massimo Spano
2003 CIME TEMPESTOSE de Fabrizio Costa
NOS MEILLEURES
ANNEES de Marco Tullio Giordana
2001 L’UOMO DEL VENTO de
Paolo Bianchini
MICHELE PLACIDO
(Anedda)
Né à Ascoli Satriano,
il fait ses études à l'Académie d'Art Dramatique et débute au théâtre en 1970
dans Orlando Furioso. Quatre ans plus tard, il campe son premier rôle au
cinéma avec Romances et Confidences
de Mario Monicelli. Après une série de comédies, il tourne un drame,
Comme acteur
Filmographie sélective
2005 ARRIVEDERCI AMORE,
CIAO de Michele Soavi
2005 LE CAÏMAN de Nanni Moretti
2003 L'ODEUR DU SANG de
Mario Martone
1999 LIBÉREZ LES POISSONS
de Cristina Comencini
1998 LA NOURRICE de Marco Bellochio
PANNI SPORCHI de
Mario Monicelli
1995 UN HEROS ORDINAIRE de
Michele Placido
1993 LAMERICA de Gianni
Amelio
GIOVANNI FALCONE
de Giuseppe Ferrara
1986 Y'A BON LES BLANCS de
Marco Ferreri
1984 LES AMANTS TERRIBLES
de Danièle Dubroux
1981 TROIS FRERES de
Francesco Rosi
1980 LES AILES DE LA
COLOMBE de Benoît Jacquot
LE SAUT DANS LE
VIDE de Marco Bellochio
1979 LE PRÉ des frères
Taviani
1977 LA CABINE DES AMOUREUX
de Sergio Citti
1976 LA MARCHE TRIOMPHALE
de Marco Bellocchio
1974 MON
DIEU COMMENT SUIS-JE TOMBÉE SI BAS ! de Luigi
Comencini
1974 ROMANCES ET
CONFIDENCES de Mario Monicelli
Comme réalisateur
2005 ROMANZO CRIMINALE
2004 OVUNQUE SEI
2002 UN VIAGGIO CHIAMATO
AMORE
1997 DEL PERDUTO AMORE
1995 UN HEROS ORDINAIRE
1992 LES AMIES DE COEUR
1989 PUMMARO
ISABELLA FERRARI
(Flora)
Née en 1964, elle fait ses débuts au cinéma en 1982 avec Sapore di Mare de Carlo Vanzina
qui l'impose immédiatement au grand public. L'année suivante, elle tourne la
suite, Sapore di Mare 2, mais elle
souhaite dès lors interpréter des rôles plus exigeants. Après avoir travaillé
en France, où on la voit dans Un Homme à la Mer de Jacques
Doillon, elle tourne Le Journal de Luca (1994) de Giacomo
Battiato et Hotel
Paura de Renato De
Maria aux côtés de Sergio Castellitto.
En 1995, elle est à l'affiche du Roman d'un Jeune Homme Pauvre d'Ettore
Scola, qui lui vaut la Coupe Volpi de la meilleure
actrice dans un second rôle au festival de Venise. En 2005, elle tourne L'Anniversaire
sous la direction de Diane Kurys.
Filmographie sélective
2005 ARRIVEDERCI AMORE,
CIAO de Michele Soavi
L‘ANNIVERSAIRE de
Diane Kurys
1999 LA LANGUE DE SAINT
ANTOINE de Carlo Mazzacurati
1997 DOLCE FAR NIENTE de Nae Caransil
1996 K d'Alexandre Arcady
1995 HOTEL PAURA de Renato De Maria
LE ROMAN D'UN
JEUNE HOMME PAUVRE d'Ettore Scola
1993 UN HOMME A LA MER de
Jacques Doillon
1988 APPUNTAMENTO A
LIVERPOOL de Marco Tullio Giordana
1984 LE BON ROI DAGOBERT de
Dino Risi
1983 SAPORE DI MARE 2 de
Bruno Cortini
1982 SAPORE DI MARE de
Carlo Vanzina
ALINA NEDELEA (Roberta)
Elle a étudié le théâtre
à l'université d'Etat de Bucarest entre 1994 et 1999.
Filmographie
2006 GLI ULTIMI RIMASTI IN
PIEDI de Francesco Amato
L’AMICO DI
FAMIGLIA de Paolo Sorrentino
2005 ARRIVEDERCI AMORE,
CIAO de Michele Soavi
CHE CI FACCIO QUI
de Francesco Amato
1999 OCCIDENTE de Corso Salani
1998 L’ULTIMA STAZIONE de
Bogdan Dreyer
1995 ASPHALT TANGO de Nae Caranfil
1994 BALKAN-BALKAN de Maar Gyula
Liste artistique
Alessio Boni Giorgio
Michele Placido Anedda
Carlo Cecchi Maître Brianese
Alina
Nedelea Roberta
Isabella Ferrari Flora
Liste technique
Réalisation Michele
Soavi
Scénario Marco Colli
Franco Ferrini
Heidrun Schleef
Michele Soavi
Gino Ventriglia
Produit par Conchita Airoldi et Dino
Di Dionisio
Musique originale Andrea Guerra
Image Gianni
Mammolotti
Décors Andrea
Crisanti
Costumes Maurizio Millenotti
Montage Anna Napoli
Casting Flaminia Lizzani
Assistante
réalisateur Barbara Daniele
Maquillage Enzo Mastrantonio
Coiffure Ferdinando Merolla
Producteurs associés Marco Colli
et Luisa Pistoia
Directrice de production Patrizia Massa
Production StudioUrania, Rai Cinema et Wild Bunch