METROPOLITAN FILMEXPORT et VERTIGO FILMS
présentent
un film de Nick Love
FOOTBALL
FACTORY
(The Football Factory)
avec
Danny
Dyer
Frank
Harper
Tamer
Hassan
Roland
Manookian
Neil Maskell
Dudley
Sutton
Et
Jamie
Foreman
Scénario : Nick Love
D’après le roman « Football
Factory » de John King
Montage : Stuart Gazzard
Décors : Paul Burns
Directeur de la photographie : Damian Bromley
produit Allan Niblo
et James Richardson
Durée :
Sortie :
Distribution : |
Relations presse : |
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METROPOLITAN FILMEXPORT |
BOSSA NOVA |
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29, rue Galilée - 75116 Paris |
Michel Burstein |
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32, blvd Saint-Germain – 75005 Paris |
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Tél. 01 56 59 23 25 Fax 01 53 57 84 02 |
Tél. 43 26 26 26 Fax 43 26 26 36 |
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Programmation : |
Partenariats et
promotion : |
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Région Paris GRP-Est-Nord :
Tél. 01 56 59 23 25 |
AGENCE MERCREDI |
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Région Marseille-Lyon-Bordeaux : Tél. 05 56 44 04 04 |
Tél. 01 56 59 66 66 |
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Fax 01 56 59 66 67 |
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L’HISTOIRE
Pour Tommy, la vraie vie commence le vendredi soir. Ce jeune homme désœuvré peut alors se consacrer aux trois grandes passions de son existence : le sexe facile, les bières et plus que tout, l'adoration de son club de foot favori, Chelsea. Avec ses potes, il en est l'un des plus ardents supporters, toujours prêt à affronter ceux qui ne portent pas ses couleurs. Et justement, dans quelques jours, Chelsea va se mesurer à l'ennemi de toujours, Millwall…
Dans cet univers où le bonheur se compte en victoires, où la violence est un moyen d'exister, Tommy et ses « compagnons d'armes » mènent une vie au-delà de tous les clichés…
NOTES DE
PRODUCTION
CINGLANT ET REVELATEUR
FOOTBALL FACTORY est une plongée grinçante dans l'univers particulier des tristement célèbres supporters anglais. Cette peinture au vitriol, aussi ironique que documentée, dresse aussi le portrait d'une génération qui ne croit plus en grand-chose et qui se cherche des repères où elle peut.
FOOTBALL FACTORY fut d'abord un livre de John King qui remporta un immense succès en 1996 et déclencha une polémique parce que pour la première fois, quelqu'un qui s'était donné la peine d'étudier le phénomène social des supporters appuyait là où ça faisait mal et tendait un miroir cru à une société trop peu consciente de ce qu'elle engendre.
Deux ans plus tard, le livre devenait une pièce jouée par la Brighton Theatre Company, adaptée et mise en scène par Paul Hodson et Chris Stagg. Le succès ne se démentit pas. Le comédien Steve North (producteur associé du film), tenait l’un des rôles principaux de la pièce. C’est lui qui a fait connaître cet exceptionnel instantané de l'Angleterre et de la jeunesse occidentale en général au producteur Allan Niblo.
Allan Niblo explique : « Après
avoir lu le livre, j’ai éprouvé le besoin de le transformer en long métrage,
parce qu’il y avait là un potentiel aussi puissant du point de vue culturel que
du point de vue cinématographique. Le livre dépeignait fidèlement la culture du
football, de manière instantanée, naturelle, mieux qu’aucun autre livre de
fiction que j’ai pu lire. Et pour en porter la vision à l’écran sans la trahir,
il fallait un réalisateur qui non seulement connaisse cet univers, mais sache
aussi comment le transcrire dans toute son authenticité. »
James Richardson, également producteur, précise : « Allan
et moi avions tous les deux été frappés par le premier long métrage de Nick
Love, GOODBYE CHARLIE BRIGHT. Nick nous est apparu comme une évidence pour
réaliser FOOTBALL FACTORY. Sa capacité à saisir et représenter les relations
humaines d’aujourd’hui jouait un rôle clé dans notre recherche
d’authenticité. »
Nick Love raconte : « J'avais adoré le livre, je le
trouvais intelligent, respectueux des gens et terriblement cruel envers les
systèmes qui les embrigadent. J'avais essayé d'acquérir les droits, mais
quelqu'un était déjà passé avant moi ! »
Lorsque Allan Niblo lui proposa de
réaliser l'adaptation, Nick Love n'hésita pas. Il poursuit : « Au-delà
de la satire et du phénomène de société, le film est aussi l'histoire d'un
groupe d'hommes de tous âges qui, parce qu'ils ne se retrouvent plus dans la
société, se structurent autour d'autres valeurs. Ces groupes, ou
« firmes », sont pour eux l'occasion d'exister, de se définir, de se
reconnaître. C'est une spirale qui souvent les entraîne vers la violence et la
radicalisation. C'est effrayant, c'est fascinant, c'est maintenant une réalité
pour des millions d'hommes, et pas seulement en Grande-Bretagne ! »
Le fait est que les firmes existent maintenant à peu près partout en Europe. Le phénomène est présent dans les pays de l'Est, mais aussi en Italie, en Allemagne, en France. Parce que les stades sont trop surveillés, les supporters extrémistes se sont structurés autrement et s'affrontent dans des lieux secrets où ils se donnent rendez-vous par internet ou portable. Les blessés sont nombreux.
A la surprise des producteurs, Nick Love a écrit le scénario
en quatre jours. James Richardson raconte : « Nick a écrit avec
une rapidité stupéfiante, et la qualité de son scénario excédait de loin ce à
quoi nous nous attendions pour un premier jet. Il y avait déjà tous les
éléments nécessaires, tout ce que nous avions désiré trouver pour traduire le
livre à l’écran. Notre vision était là, sur le papier. »
LES PERSONNAGES
Nick Love a
fait appel à sa propre expérience des traditions du football pour montrer les
différents types de supporters et leurs rapports à la violence. Il
explique : « J’ai eu envie de créer différents portraits de la
violence à travers le regard de quatre générations, quatre membres du célèbre
groupe de hooligans, les Chelsea Headhunters. Tommy
Johnson a une vingtaine d’années, il est le leader
potentiel ; Billy Bright a une quarantaine d’années et tendance à utiliser
ses poings. Zeberdee n’a pas encore vingt ans, il
représente la nouvelle génération de violence, et Bill Farrell, lui, a 70 ans
bien passés, il a combattu pour son pays pendant la guerre mais ne croit pas à
la violence. »
Nick Love a écrit sa première version du scénario en
utilisant les noms des acteurs qu’il envisageait dans les différents rôles. Sam Chandley, la directrice de
casting, partageait sa vision. Elle explique : « La difficulté
était de trouver un équilibre de groupe : ces hommes se connaissent depuis
longtemps, ils ont passé une bonne partie de leur vie ensemble et partagent une
histoire. Il fallait que ce soit crédible. Heureusement, l’amitié hors champ
des acteurs principaux est venue encore renforcer la construction de rapports
forts devant la caméra. »
Ce sont uniquement des acteurs britanniques qui incarnent cette bande d’excités à la dérive. Dans le rôle de Tommy, le personnage central, on retrouve Danny Dyer (HUMAN TRAFFIC). Autour de lui, Frank Harper (JOUE-LA COMME BECKHAM), Jamie Foreman, Roland Manookian, Neil Maskell et Dudley Sutton donnent vie à ce microcosme hors du commun.
Tommy
Tommy Johnson est âgé d’un peu plus de vingt ans. Il ne vit que pour le week-end, la bière, le sexe sans se prendre la tête, et la bagarre. Un affrontement violent avec un groupe ennemi va déclencher une véritable guerre, et chez lui une série de cauchemars qui le pousseront à se demander si ce qu’il vit en vaut vraiment la peine.
Tommy a toujours connu la violence physique, il s’est toujours battu, que ce soit pour les yeux d’une fille ou sur le terrain de foot.
Danny Dyer, qui l’incarne,
explique : « J’avais tourné GOODBYE CHARLIE BRIGHT avec Nick, et
quand il m’a demandé si je voulais tenir le rôle principal de FOOTBALL FACTORY,
j’ai immédiatement dit oui. J’avais très envie de camper un personnage qui
défie les conventions. »
L’acteur observe : « Tommy n’est pas vraiment
un hooligan, mais parce qu’il a grandi dans ce milieu toute sa vie, entouré par
des copains qui en font partie, il n’a pas vraiment d’autre choix que de
s’immerger lui aussi. Tout au long du film, il se remet continuellement en
cause, il se pose des questions sur ce qu’il fait. Ceci dit, il apprécie une
bonne baston ! »
Danny Dyer confie : « Cette expérience m’a ouvert les yeux. Je m’inquiétais parce que quand on tient le premier rôle d’un film, tous les autres comptent sur vous, c’est une responsabilité qui pèse lourd. Mais Nick est un fantastique réalisateur et je me suis glissé dans la peau du personnage et ai endossé cette responsabilité facilement. Cette expérience m’a fait mûrir en tant qu’individu et en tant qu’acteur. »
Billy Bright
Billy Bright compte parmi les vétérans du groupe, c’est un homme amer et désabusé qui ne croit plus dans le système. Il aime impressionner les plus jeunes du groupe, mais au fond, il est amer et seul, et perd de plus en plus le contrôle de sa vie.
Frank Harper, son interprète, observe : « J’ai
toujours su que Nick était le réalisateur qu’il fallait à ce film. Lorsqu’il
nous a lu les dialogues, je suis resté bouche bée : l’écriture était
extraordinaire, il avait vraiment saisi les relations entre ces hommes. La
camaraderie et les liens entre eux sont exposés sans le moindre cliché. Nick
n’utilise aucun des stéréotypes conventionnels dans sa façon d’écrire. »
De son personnage, il dit : « Billy est une
absolue contradiction. Il n’a jamais grandi, c’est une âme perdue parmi ces
hommes. Il a vraiment une tendance mauvaise, mais cela vient de son héritage
génétique. Nick a vraiment réussi à aller au cœur du personnage. Je n’ai
pas eu de recherche à faire pour ce rôle, ou plutôt, j’ai fait 24 ans de
recherches ! C’est un rôle que j’ai longtemps attendu de pouvoir
jouer. »
Fred
Fred dirige les supporters de Millwall,
l’ennemi juré de Chelsea. Lorsque Tommy croise son chemin, tout se déclenche. Tamer Hassan joue Fred. Il confie : « Cela
faisait longtemps que j’avais envie de travailler avec Nick Love, et en plus
j’ai passé toute ma vie à Millwall et sur le terrain
de foot. Le rôle qu’il m’offrait était donc très proche de moi par certains
côtés. » Il ajoute : « Fred est un type violent,
agressif. Chef des Millwall Bushwhackers,
il est le principal ennemi dans le film, le type vraiment mauvais. »
Zeberdee
Zeberdee est une grande gueule qui a déjà un lourd passé dans la drogue et l’illégalité. Il rêve d’être parmi les meilleurs, mais son manque de vivacité intellectuelle l’en empêche.
C’est pour illustrer le parcours qui conduit les plus jeunes
à la violence que Nick Love a créé de toutes pièces ce personnage. Il
explique : « Je voulais montrer comment les groupes de « hools » fonctionnent, comment les jeunes les
rejoignent et comment la hiérarchie s’établit à l’intérieur du groupe. »
Roland Manookian, qui joue Zeberdee, explique : « J’avais adoré mon
expérience avec Nick dans GOOBYE CHARLIE BRIGHT. J’avais vraiment eu le
sentiment d’être une couleur dans la palette de Nick, et il avait créé une
magnifique peinture. »
L’acteur observe : « Zeberdee
est un garçon extrême et incontrôlable, qui manque d’objectifs dans sa vie. Il
a très peu de points de repères, il a eu peu de gens pour le guider et il a
choisi le mauvais groupe de gens à suivre. Ce personnage ne figure pas dans le
roman, c’est Nick qui l’a créé pour montrer comment la jeune génération entre
dans les rangs des groupes de hooligans. »
Rod
Rod est le plus vieil ami de Tommy, et son confident. Il suit tranquillement le chemin tracé par ses potes. Il arrive à un tournant de sa vie lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, mais il découvre très vite que l’amour a ses propres lois et que certaines sont dures à briser.
Neil Maskell dit de son
personnage : « Rod a un parcours très clair dans le film, il est
au bord d’un grand changement et ne sait simplement pas ce qui lui arrive.
C’était formidable de jouer un tel personnage, particulièrement parce que Nick
m’a laissé une grande liberté pour jouer. »
Il ajoute : « Je n’avais jamais travaillé avec
quelqu’un qui ait autant d’énergie et de vivacité que Nick. Il contrôle le plan
comme un capitaine son vaisseau. Chaque scène était tournée avec la plus grande
précision. J’ai été impressionné également par les autres acteurs. Nous
avons travaillé vraiment tous ensemble et j’ai beaucoup appris d’eux. A la fin,
nous étions un groupe de copains traînant ensemble et ayant vécu une extraordinaire
expérience. »
Bill Farrell
Bill est un vétéran de la Seconde Guerre mondiale. Agé de plus de 70 ans, il vit désormais avec son ami d’enfance, Albert Moss. Veufs tous les deux, Bill et Albert ont décidé de finir leurs vieux jours ensemble et de profiter à fond de la vie. Ils continuent à draguer et à se saouler. Lorsque Albert meurt, la vie de Bill s’écroule. Il doit lutter pour retrouver ses marques et se faire une nouvelle vie seul. Il pense à aller vivre en Australie…
Dudley Sutton, qui joue Bill, raconte :
« Je n’avais encore jamais travaillé avec Nick mais j’admirais son
travail, et quand il m’a appelé pour me demander si je voulais prendre part à
son nouveau projet, j’ai accepté sans même savoir de quoi parlait le film.
J’avais vraiment foi en lui. »
Il confie : « J’étais dans la RAF, je sais donc
comme Bill la valeur de la discipline et je me sens proche de son point de vue.
Bill ne porte pas de jugement, il ne désapprouve pas Tommy et lui apporte son
soutien. Bill est un homme solide, qui a vu tout du monde et est prêt à s’en
retirer. »
L’AFFRONTEMENT
La perspective du match de la coupe de la Football Association échauffe les esprits. Tommy, Billy et les autres, ardents supporters de Chelsea, élaborent un plan d’action. L’affrontement entre Chelsea et Millwall sera un grand jour pour les plus jeunes comme Zeberdee, qui y voit la chance de prouver aux « head boys » sa valeur. C’est aussi l’occasion pour les plus anciens comme Billy Bright de montrer qu’ils ont toujours la même puissance de combat.
La date, l’heure et le lieu sont en place. Un plan d’action pour éviter d’être repérés par la police est établi. Tout ce que Tommy a à faire, c’est garder son sang-froid et ne pas laisser ses rêves paranos l’affaiblir tandis qu‘il essaie de rester hors de portée de Fred, qui rêve de lui faire la peau. C’est au moment où le match s’achève sur le terrain que la guerre autour commence entre les deux firmes…
Allan Niblo, James Richardson et Nick Love se sont montrés très prudents dans le traitement des tensions et des rivalités entre les vrais groupes de hooligans.
Allan Niblo explique : « Le
principal problème pour nous, cinéastes, était de conserver en permanence le
réalisme du film. Nous avons donc décidé de faire appel à de vrais supporters
de football comme figurants et de tourner dans les lieux où se déroule le
livre. »
James Richardson ajoute : « Le plus grand défi
à relever était de représenter les gens sous leur vrai jour, de les dépeindre
de manière authentique. Nous avons dû apprendre très vite le fonctionnement de
la sous-culture que nous explorions, avec toutes ses
nuances et ses extrêmes. »
Nick Love commente : « S'attaquer à un sujet aussi
sensible de manière aussi frontale posait quelques problèmes. Nous parlions
d'un milieu où tout n'est que violence et ego. Pour incarner les deux bandes de
supporters, nous avons mélangé les provenances, afin d'éviter qu'un véritable
esprit de firme n'émerge contre notre gré. Il était hors de question que les
supporters de Chelsea jouent leur propre rôle, pareil pour ceux de Tottenham et ainsi de suite. Il fallait que les
affrontements restent maîtrisés ! En mélangeant les groupes, nous désamorcions
la situation. »
Le réalisateur raconte : « Nous craignions que
des types ne débarquent ce jour-là. L’équipe qui allait tourner la scène était
très nerveuse. Il y avait des rumeurs comme quoi de vrais groupes allaient venir. Heureusement, ça ne s’est pas produit. Nous
avons réussi la tâche apparemment impossible de filmer un combat réaliste entre
deux bandes rivales, sans déplorer d’incident. Il y avait potentiellement
tout pour que les choses dérapent et tournent très mal. Il y avait aussi un
photographe de presse planqué dans les buissons, qui prenait des photos en
douce. C’était une journée de folie, mais tout s’est bien déroulé. A la fin,
nous avons éprouvé un immense soulagement ! »
Danny Dyer se souvient : « La
meilleure journée pour moi a été celle de l’affrontement entre Chelsea et Millwall. Il y avait tellement de gens qui y participaient,
l’adrénaline coulait à flots ! C’était comme d’être à nouveau sur le
terrain, mais avec des adultes cette fois. Comme une scène de
BRAVEHEART ! »
Roland Manookian ajoute : « La
plus grande difficulté de cette séquence a été pour moi d’essayer de ne pas me
prendre un coup dans la figure, de préserver mon nez dans la grande finale du
film ! »
La totalité du tournage de FOOTBALL FACTORY s’est déroulée sur six semaines aux mois d’avril et mai 2003, dans le sud-est de Londres.
LA MUSIQUE
Lol Hammond,
le superviseur de la musique, explique : « Nous ne voulions pas
que la bande originale relève d’un genre précis, dance
ou punk. Il était vital de trouver une synergie entre le son et l’image, et
Nick avait des idées très précises sur ce qui fonctionnerait ou pas sur l’écran. Nous
avons montré le film à plusieurs groupes dont nous voulions la musique dans le
film. Tout le monde, de Mike Skinner de The Streets à Bobby Gillespie de Prima Scream,
a eu une réaction totalement positive. Ils ont tous senti que FOOTBAL FACTORY
était important aussi bien d’un point de vue sociologique que sous l’aspect du
divertissement. Nous avons donc une musique très variée, allant du
nouveau groupe The Kennedy’s à The
Jam, et des morceaux exclusifs de Orbital et Alabama
3. C’est une bande originale dans laquelle les gens se reconnaîtront et dont
ils tireront un immense plaisir. »
Le réalisateur conclut : « Nous avons recherché
le plus de réalisme possible dans le traitement du sujet. Beaucoup des
figurants du film sont de vrais supporters de clubs existants. Ils se
reconnaîtront sûrement dans les personnages, aux différents âges, dans
différents milieux. C'est pour chacun l'occasion de se demander comment on peut
en arriver là. A mon sens, FOOTBALL FACTORY est d'abord une critique de la société
et de ses dérives incroyables plus qu'une condamnation des pauvres bougres qui
se sentent investis de pouvoirs parce qu'ils portent un maillot de foot !
FOOTBALL FACTORY est un témoignage, celui d’un peuple en proie à l’ennui,
malade de voir la manière dont le pays est dirigé. Le film dit ce que tout le
monde a peur de dire. Il montre l’insatisfaction de la nation face à
l’Angleterre de Tony Blair ».
DEVANT LA
CAMERA
DANNY
DYER
Tommy Johnson
Danny Dyer retrouve Nick Love après avoir joué sous sa direction dans GOODBYE CHARLIE BRIGHT.
Plébiscité pour son interprétation de Moff
dans le film de Justin Kerrigan HUMAN TRAFFIC en 1999,
il a depuis tourné avec Vinnie Jones, Jason Statham et
Jason Flemyng dans la comédie se déroulant en prison CARTON
ROUGE de Barry Skolnick, et a été le partenaire de Minnie Driver dans le film de Mel
Smith ROUGE A LEVRES (ET ARME A FEU).
Il a joué également dans BORSTAL BOY de Peter Sheridan, dans le drame de William Boyd sur la Première Guerre mondiale LA TRANCHEE, et dans GREENFINGERS de Joel Hirschman, avec Helen Mirren. A la télévision, il a été l’interprète de « Foyle’s War », « Soldier Soldier » et « A Touch of Frost », ainsi que du téléfilm « Is Harry On The Boat ? ». Il a plus récemment joué dans « Second Generation » pour Channel 4 et « Family » pour BBC 1.
Il s’est produit au théâtre dans la première mondiale à l’Almeida Theatre de la pièce
d’Harold Pinter « The Celebration
».
FRANK HARPER
Billy Bright
La filmographie de Frank Harper est riche de plus d’une vingtaine de titres dont AU NOM DU PERE de Jim Sheridan, ARNAQUES, CRIMES ET BOTANIQUE de Guy Ritchie, JOUE-LA COMME BECKHAM de Gurinder Chadha, A ROOM FOR ROMEO BRASS de Shane Meadows, SHINER de John Irvin, THE LAST MINUTE de Stephen Norrington, KEVIN ET PERRY de Ed Bye, THE SEARCH FOR JOHN GISSING de Mike Binder, LUCKY BREAK de Peter Cattaneo. Il travaillé avec Allan Niblo sur SOUTH WEST 9 de Richard Parry et a déjà tourné sous la direction de Nick Love dans GOODBYE CHARLIE BRIGHT.
Côté télévision, il a joué dans « Out of Control », « Tube Tales », et dans les séries « The Bill », « Birds of a Feather » et « Lovejoy ».
TAMER HASSAN
Fred
Tamer Hassan a tourné cinq longs métrages en six mois. Outre FOOTBALL FACTORY, il a joué avec Orlando Bloom dans THE CALCIUM KID d’Alex De Rakoff ; avec Morgan Freeman, Jet Li et Bob Hoskins dans DANNY THE DOG de Louis Leterrier ; avec Ken Stott, Jack Dee et Nick Moran dans SPIVS de Colin Teague, et avec Daniel Craig dans LAYER CAKE de Matthew Vaughn, dernière production de Ska Films, la société de Matthew Vaughn et Guy Ritchie. Il tiendra prochainement le rôle principal de THE FILMMAKERS sous la direction de Julian Gilby.
ROLAND MANOOKIAN
Zeberdee
Roland Manookian retrouve Nick Love après GOODBYE CHARLIE BRIGHT en 2001. Il a joué dans MAUVAISE PASSE de Michel Blanc en 1999, dont l’adaptation du scénario était cosignée par Nick Love. On le verra également cette année aux côtés de Mike Reid, Rick Mayall, Tom Bell et Lara Belmont dans OH MARBELLA ! de Piers Ashworth.
Il a été la vedette de téléfilms comme « Great Expectations » et « Storm Damage » et a joué dans « As If » et « The Vice ».
NEIL MASKELL
Rod
Neil Maskell a joué Shmuddie dans le film de Gary Oldman de 1997 NE PAS AVALER. Il était le partenaire de Jason Donovan et Tim Curry dans SORTED d’Alexander Jovy en 2000.
Il a participé à de nombreuses productions télévisées dont « Murder Most Horrid », « The Thin Blue Line » et « The Bill ».
DUDLEY SUTTON
Bill Farrell
Parmi les nombreux films qu’a tournés Dudley Sutton figurent SONG FOR A RAGGY BOY d’Aisling Walsh, CHEESE MAKES YOU DREAM de Kara Miller et CETTE SALE TERRE d’Andrew Kotting, ainsi que ORLANDO de Sally Potter, LES DIABLES et THE RAINBOW de Ken Russell, le CASANOVA de Fellini et LE GRAND SOMMEIL de Michael Winner, avec Robert Mitchum, Sarah Miles, Richard Boone et James Stewart, ou QUAND LA PANTHERE ROSE S’EMMELE de Blake Edwards, avec Peter Sellers.
Il a été Tinker dans « Lovejoy » et a joué aussi dans « Eastenders ».
JAMIE FOREMAN
Cabbie
Jamie Foreman a tourné de nombreux films britanniques dont GANGSTER NUMBER ONE de Paul McGuigan, avec Malcolm McDowell, David Thewlis et Paul Bettany, et GOOBYE CHARLIE BRIGHT de Nick Love. Il a été le comte de Sussex dans ELIZABETH de Shekhar Kapur, et Mark dans NE PAS AVALER de Gary Oldman, Sa filmographie compte par ailleurs OUR BOY de David Evans, I.D., IDENTITY DOCUMENT de Philip Davis, TANK MALLING de James Marcus, EMPIRE STATE de Ron Peck, SLEEPY HOLLOW de Tim Burton, ainsi que MARIAGE A L’ANGLAISE de David Kane, avec Catherine McCormack, Douglas Henshall et Kathy Burke. On le retrouvera dans LAYER CAKE de Matthew Vaughn.
Il a été salué pour ses prestations dans « Doggin’ Around », « Micawber » et « Family
Business ». Il a été Jim, le gardien de prison du téléfilm de Jim Sheridan
« Out of Control ». Il a joué dans certaines des séries télévisées
britanniques les plus connues dont « Bugs » et « The
Sword and the Detectives ». Il a aussi été l’interprète
de « The Bill », « Casualty », « House of Eliott
», « Between the Lines » et « Inspector Morse ».
Au théâtre, il a interprété au Royal National Theatre deux pièces mises en scène par Michael Blackemore, « The Front Page » et
« La Cerisaie », ainsi que « Irish Eyes, English Tears
» au Royal Court Theatre, « Killing
Time » et « Gotch/Jelty
», sous la direction de Sue Dunderdale, et deux
créations pour le metteur en scène Adrian Shergold, «
London Calling » et « Thick
as Thieves » au Stratford East.
DERRIERE LA
CAMERA
NICK LOVE
Scénariste et réalisateur
Diplômé avec mention de la Bournemouth Film School, Nick Love écrit et réalise ici son deuxième long métrage après GOODBYE CHARLIE BRIGHT, dans lequel il dirigeait Paul Nicholls et Danny Dyer. Son premier film avait été plébiscité pour sa vivacité et son authenticité.
Il a par ailleurs écrit, réalisé et produit un court métrage, « Love Story », avec Ewen Bremner et Jamie Foreman, et a cosigné l’adaptation du scénario de MAUVAISE PASSE de Michel Blanc.
ALLAN NIBLO
Producteur
Après avoir obtenu son diplôme de la National Film and Television School, Allan Niblo est devenu caméraman, réalisateur et producteur. Son premier film en tant que producteur a été le succès du box-office HUMAN TRAFFIC de Justin Kerrigan, acheté par Miramax et nommé au BAFTA Award. Le deuxième a été SOUTH WEST 9 de Richard Parry, qui a connu un vaste succès dans le circuit des festivals et a été nommé au BAFTA Award et à cinq British Independent Film Awards.
Allan Niblo intervient régulièrement dans des émissions de télévision britanniques comme « Newsnight », « BBC News », « C4 News », « Film 2002 », « CNN ». Il participe à des documentaires, et collabore à divers journaux et magazines.
JAMES RICHARDSON
Producteur
En 1997, James Richardson a été sélectionné par la Media Business School pour former des exécutifs du cinéma et de la télévision européens. En 1998, il a été engagé par Pagoda Film and Television pour produire des nouveaux projets avec de jeunes talents. Il a été l’un de ceux qui ont piloté Paul McGuigan et Paul Bettany dans la création de leur premier film, GANGSTER NUMBER ONE, avant de produire son premier film, KISS KISS (BANG BANG), écrit et réalisé par Stewart Sugg et interprété par Stellan Skarsgard, Paul Bettany et Martine McCutcheon.
James Richardson fait partie du comité de direction de la Film Policy Review du forum de producteurs britanniques PACT. Il est tuteur à la Media Business School et membre de la British Academy of Film and Television Arts.
DAMIAN BROMLEY
Directeur de la photographie
Le directeur de la photo couronné Damian
Bromley a été nommé au Best Newcomer
DoP Award lors des Independent Film Awards pour son
travail sur GOING OFF BIG TIME de Jim Doyle. Il a récemment travaillé sur
REINVENTING EDDIE, également réalisé par Jim Doyle, primé au Festival du Cinéma
d’Irlande et au Festival de Cinéma de Grande-Bretagne 2002 et lauréat du Tribeca First Look Award au Galway Film Festival.
Il a travaillé sur plusieurs courts métrages dont
« Love Story » de Nick Love et « Suckerfish »
de Philip John. Il a depuis tourné HOUSE OF 9 de Steven R. Monroe avec Dennis
Hopper et Kelly Brook.
Parallèlement à son expérience dans le cinéma et la
télévision, il a travaillé sur des publicités pour différentes grandes marques
comme McDonald’s et Sony Playstation, et sur des
campagnes pour Catatonia, Cornershop
et Super Fury Animals.
PAUL BURNS
Chef décorateur
Après avoir étudié les beaux-arts puis le graphisme, Paul Burns a été directeur artistique au sein de certaines des plus grandes agences publicitaires de Londres. Il a été décorateur sur la série « Dream Team », a créé le nouveau look de l’émission et lui a donné un nouveau souffle. Il a notamment conçu le stade de football, de luxueuses maisons, des hôtels, des clubs et des restaurants. Il a contribué à en faire une émission culte et l’un des plus gros succès de Sky One. La série en est actuellement à son 300e épisode et Paul Burns en est toujours un collaborateur clé.
Parallèlement, il a travaillé sur un certain nombre de courts métrages remarqués dont « My Sky Is Big », couronné par plusieurs prix, et le très applaudi « Love Story » de Nick Love.
Paul Burns a été le chef décorateur de la dernière production de Vertigo, IT’S ALL GONE PETE TONG de Michael Dowse.
LOL HAMMOND
Superviseur de la musique
Lol Hammond a commencé dans la musique avec le légendaire Spiral Tribe en 1991 et a animé des fêtes dans tout le Royaume-Uni. Il a ensuite formé Drum Club avec DJ Charlie Hall. Drum Club a sorti trois albums à succès et a joué dans le monde entier avec des groupes comme The Prodigy et Orbital. Lol Hammond a remixé les productions d’artistes comme Killing Joke, The Fall, Lush, Curve et Republica. Il est à présent un DJ réputé et se produit dans une grande variété de pays dont le Japon, l’Islande, la Slovaquie et la Turquie.
Il travaille aussi sur les bandes originales de films comme LE MONDE NE SUFFIT PAS de Michael Apted, AMERICAN PSHYCHO de Mary Harron et le dernier volet des HALLOWEEN, HALLOWEEN : RESURRECTION de Rick Rosenthal.
Il travaille actuellement sur un album avec le producteur Brian Eno et sur le second long métrage produit par Vertigo Films, IT’S ALL GONE PETE TONG de Michael Dowse.
Lol Hammond créera prochainement un nouveau département au sein de Vertigo, Vertigo Music.
SAM CHANDLEY
Directeur de casting
Sam Chandley a assuré la distribution des rôles de films comme RABBIT ON THE MOON de Jorge Ramirez-Suarez et IT’S ALL GONE PETE TONG de Michael Dowse.
Il a travaillé également pour le théâtre et s’est chargé de la distribution de productions du Bristol Old Vic comme « La Comédie des erreurs » et « Le Songe d’une nuit d’été » mises en scène par David Farr, ou « Les Grandes Espérances » mise en scène par Gordon Anderson.
Il a travaillé pour le petit écran sur des productions comme les séries comiques « Cyderdelic (The State We’re In), », « Ed Stone Is Dead » ou encore « Falling Apart » et « As If ».
VERTIGO FILMS
La société de production Vertigo Films, installée dans un grand entrepôt de Kentish Town, dans le nord-ouest de Londres, a été fondée en 2002 par Allan Niblo et James Richardson. La société s’attache à conserver une totale indépendance en contrôlant chaque stade de la production cinéma.
Allan Niblo explique : « Cette
création d’un mini-studio est une approche nouvelle
et sans précédent. Il y a une foule de grands projets de films à faire en
Grande-Bretagne. Notre intention est de découvrir et de développer de nouveaux
talents venus de tout le Royaume-Uni et du reste du monde : nouveaux scénaristes,
réalisateurs, acteurs, directeurs de la photo, monteurs ou décorateurs. La
plupart des films que nous développons reposent sur la musique et sont liés à
notre label Vertigo Music ».
Vertigo dispose de caméras numériques et de systèmes de montage non linéaire afin de contrôler les coûts de production et de postproduction. Les équipements de confort et de représentation de la société sont réduits au minimum – moins il y a d’argent dans les structures, plus il y en a à mettre sur l’écran.
James Richardson ajoute : « Nous souhaitons
également encourager les artistes et techniciens déjà établis à explorer de
nouvelles approches dans la manière de créer des films et à s’affranchir des
styles de production traditionnels. Vertigo a découvert des manières de faire
des films de valeur à moindre coût et minimise ainsi les risques pour les
investisseurs. Tout en étant à la pointe dans ce domaine, Vertigo développe
également des budgets plus conséquents pour des productions
traditionnelles. »
JOHN KING
Auteur du roman
John King a grandi dans la banlieue ouest de Londres et a exercé différents emplois avant de se mettre à écrire. Après ses études, il s’est beaucoup consacré à ses passions, la musique et le football. Il a passé plusieurs années à voyager dans le monde, a passé dix mois en Asie et a voyagé en Union Soviétique, aux Etats-Unis et en Australie.
Il a publié ses premiers écrits dans le légendaire Rebel Inc. au milieu des années 90, en même temps que Irvine Welsh et Alan Warner. Il a écrit les romans « White Trash », « Human Punk, « England Away », « La meute », « Football Factory » et dernièrement « The Prison House ». Il a écrit par ailleurs des nouvelles pour plusieurs anthologies. « The Beasts of Marseilles » a été adapté sous forme de court métrage avec Tam Dean Burn.
John King édite un journal de fiction, Verbal, et écrit des articles pour différentes publications comme le New Statesman. Avec des collègues auteurs, Alan Sillitoe et Martin Knight, il a fondé The Flag Club. Il travaille actuellement sur un septième roman, « Skinheads », et sur une adaptation de « The Prison House » avec The Ruts.
« Football Factory » a été salué par Irvine Welsh comme « le meilleur livre qu’il ait jamais lu sur le football et la culture de la classe ouvrière en Grande-Bretagne des années 90. Achetez, volez ou empruntez-en un de toute urgence. »
Paul Howard écrivait dans le Sunday Times : « King, en créant une empathie exceptionnelle, nous entraîne dans un voyage exaltant. Son roman est non seulement un pur plaisir de lecteur, mais aussi un important document social. »
Blah Blah Blah le désignait quant à lui comme « Le témoignage le plus sauvagement authentique sur le hooliganisme que l’on ait jamais lu ».
FICHE ARTISTIQUE
Tommy Johnson................................................................................................. DANNY
DYER
Billy Bright..................................................................................................... FRANK
HARPER
Fred............................................................................................................... TAMER
HASSAN
Zeberdee............................................................................................ ROLAND
MANOOKIAN
Rod................................................................................................................... NEIL
MASKELL
Bill Farrell.................................................................................................... DUDLEY
SUTTON
Cabbie......................................................................................................... JAMIE
FOREMAN
FICHE TECHNIQUE
Scénariste et
réalisateur....................................................................................... NICK
LOVE
D’après le roman
“Football Factory” de............................................................... JOHN
KING
Producteurs........................................................................................................ ALLAN
NIBLO
JAMES
RICHARDSON
Directeur de la
photographie.................................................................. DAMIAN
BROMLEY
Chef décorateur................................................................................................. PAUL
BURNS
Superviseur de la
musique........................................................................... LOL
HAMMOND
Directrice de casting................................................................................... SAM
CHANDLEY
Création des
maquillages et des coiffures............................................. DEANNE
TURNER
Création des costumes............................................................................. JAYNE
GREGORY
Compositeur........................................................................................................ IVOR
GUEST
Superviseur de la
musique........................................................................... LOL
HAMMOND
Chef monteur............................................................................................ STUART
GAZZARD
Chef décorateur................................................................................................. PAUL
BURNS
Directeur de la
photographie.................................................................. DAMIAN
BROMLEY
Producteurs exécutifs............................................................................ ROCKSTAR
GAMES
ROBERT
BLAGOJEVIC
RUPERT
Textes : COMING
SOON COMMUNICATION